« Samedi, ils sont venus nous dire : c’est fini, on ne fait plus, et on appelle les flics ! »

Samedi dernier, le cabinet de la maire de Rennes exigeait l’évacuation par les forces de l’ordre de l’ancienne école du Faux-Pont. Cette dernière, laissée vide depuis plusieurs mois+d1fos, venait alors d’être réquisitionnée dans le but de mettre à l’abri des familles d’exilé·e·s qui, faute de solution d’hébergement, dorment sous des tentes au parc des Gayeulles. […]

[14 avril 2021] – Un jour, une photo : « Ce soir, 37 personnes dont 24 enfants dormiront dans les rues de Rennes »

Place de la Mairie, Okay, okay… l’hébergement d’urgence est une compétence de l’état. OK. Mais une fois dit cela, que fait-on, maintenant et concrètement, pour venir en aide à ces familles parfois avec de jeunes enfants sans solution d’hébergement, et à ces mineur·es isolé·es remis·es à la rue chaque semaine par le département source ? […]

Le DAL 35 indigné…

A la suite de l’évacuation du 280 rue de Fougères, à Rennes, le Droit au Logement 35 dénonce un traitement indigne des demandeurs d’asile.

Squat de la Rue de Fougères, rien ne bouge du côté des pouvoirs publics

Ouvert le 25 février dernier par les militants de Droits Au Logement, le squat du 280 rue de Fougères accueillait alors 80 demandeurs d’asile. Les bâtiments désormais trop étroits pour les habitants, ce sont des tentes qui abritent les nouvelles familles. Si la Préfecture assure régulièrement qu’elle va reloger les résidents, les militants du DAL, eux, ne croit plus guère en ses promesses.

Squat du DAL rue de Fougères, l’Etat et la mairie au banc des accusés

Vendredi 25 février, les militants de Droit Au Logement 35 ont investi les anciens locaux de la Direction départementale de l’agriculture et de la forêt, 280 rue de Fougères à Rennes. Une action pour loger 80 personnes, dont des enfants. Mais aussi pour alerter l’Etat et la municipalité sur l’urgence de la situation des demandeurs d’asile et des réfugiés politiques.