Soirée qui s’annonce pleine de bonnes découvertes ce samedi. Après le festival « bilan de l’année » à Laval pendant les 3 éléphants, changement de ville et d’ambiance, pour ce festival « et ensuite?… » qui promet son lot de surprises, bonnes ou mauvaises, et ma (pré)sélection, non exhaustive, bien entendu…
A 17 heures, c’est Eric Pasquereau, sous le nom de Patriotic Sunday, qui élira domicile sur la plage. Guitare voix, c’est un cocktail un peu risqué. Soit il nous renvoie aux soirées un peu naïves autour du feu, soit on entre dans le domaine des Nick Drake et autres maîtres du genre …
Étonnamment, Eric Pasquereau évite le piège et promet un moment doux et frais, parfait pour cette fin d’après midi. Et si l’album pourrait en lasser plus d’un, le live, entre le lieu et si l’ambiance s’y prête, devrait parfaitement fonctionner.
Le fort saint père
PAPERCUT
Moment folk de la soirée et c’est tant mieux. Voix douce et un peu lointaine, rappelant les sixties et cette douce insouciance americaine propre à ses années pré Vietnam.
Arrangements impeccables aussi, ou surtout, d’où une richesse instrumentale assez intéressante qui pèche parfois dans le genre et qui nous assure un moment légèrement extatique, bière à la main et sourire aux lèvres.
ST. VINCENT
Magnifique album d’une pop intelligente et délicate que nous sert l’aérienne Annie Clark, alias St Vincent. Dans ce deuxième album, « Actor », aucun morceau ne ressemble à son prédécesseur mais sont liés par cette voix, claire et douce, donnant au tout une unité dans la diversité…
Jolie découverte ou redécouverte à faire ce soir au fort saint père.
PEACHES
Voila une « demoiselle » qui a su s’imposer dans le monde l’électro… Coktail gagnant: Immigrer dans la capitale du genre, s’entourer de noms tels que Soulwax, Digitalism ou Simian (pourquoi se priver?), s’offrir un duo avec Iggy Pop… et faire son petit bonhomme de chemin, sans être trop exposée mais sans se faire oublier.
Neuf ans après son tube « fuck the pain away », la sortie de son nouvel opus « I feel cream » pourrait lui assurer un de ses plus grand succès. Sans oublier son coté trash et un peu barré (qui pouvait en insupporter plus d’un), la Canadienne aidé par les plus grands noms éléctro du moment sort un album qui donne terriblement envie de se bouger les hanches et lui confère le titre d’une des principale tête d’affiche pour son 3 ème passage à la route du rock.
Site officiel
Compte rendu de la conference de presse 2004 à la route du rock par le site froggy delight
FOUR TET
Pour les inconditionnels de la route du rock, Four Tet avait déjà été de passage en 2003 au Palais du grand large. Six ans plus tard, changement de scène pour ce Dj qui a fait son chemin. Il y a des moments pour Four Tet, un état d’esprit particulier, qui fait que « Pause » (pour ma part) peut tourner en boucle puis est laissé de côté quelques mois.
Là, le projet de Kieran Hebden prend une toute autre tournure. Quatre morceaux, d’environ 10 minutes, pour découvrir sa vision de la techno. Moins opaque et « intello » que ses précédents opus, il se peut que ce live soit une véritable partie de plaisir…