Finir le festival Mythos sur une après-midi ensoleillée, un trait de légèreté, de rires et d’insouciance : tel étaient le programme de nombreux fans d’Oldelaf qui se sont pressés sous le Cabaret Botanique en ce dimanche après-midi…
Petits et grands, parents et enfants, jeunes et moins jeunes ont assisté sourire aux lèvres à ce spectacle. Un concert certes mais surtout une franche partie de rigolades face aux péripéties de ce groupe mimant les aléas communautaires d’un groupe de musique actuel. Le batteur est un mytho, le chanteur-leader a quelques difficultés à se faire respecter, le clavier saute partout et se blesse (non prévu au spectacle !) et une sompbre histoire d’animaux et de tubes PVC obsède l’un des musiciens…
Qu’importe ! Les cinq comparses alternent chansons des anciens albums et du dernier, Dimanche, sorti en 2014. Les enfants mais aussi leurs parents (!) connaissent les chansons par coeur et accompagnent gaiement les refrains. On part en scooter avec Je suis bien, on alterne les succès – Le Café, La Peine de Mort, Digicode, Raoul mon pitbull... Les chansons sont ponctuées de dialogues décalés entre les musiciens et de remarques sur le public breton, qui ne manque pas de s’écrier.
La 13ème et dernière chanson, J’ai chaud, correspond tout à fait à l’ambiance tropicale qui règne sous le Magic Mirror : à force de danser, sauter, taper dans les mains, cette joie de chanter communicative, source de grande chaleur humaine, a fait monter la température. Sourires vissés sur les visages radieux du public. Le groupe revient pour un rappel tonique : Nathalie, mon amour des JMJ finit de transformer ce concert en communion géante sous le signe du rire et de l’humour. Danse achève le spectacle (les artistes et le public également…).
Un concert énergique, à la bonne humeur communicative. Ces 5 garçons ne manquent pas d’humour et l’univers fantaisiste qu’ils proposent est une aubaine pour commencer les vacances de printemps. Merci Mythos pour cette grande récré dominicale !
Un malheureux concours de circonstances a fait que le paparazzi d’Alter1fo n’a pas pu me rejoindre sous le chapiteau pour immortaliser ces instants…
Vous pouvez vous rincer l’oeil sur la galerie-photos de Mythos !