Le petit Soufflet: interview de Caviar Machine

concert 2Le petit Soufflet va aborder cette semaine des paysages accordéonistiques variés: le Brésil (Roda de choro au Buteco, mardi), les Balkans (Tarafikants au Scaramouche, mercredi) ou l’Irlande (Simon McDonnell et Alexandre Sallet au Ty Anna, samedi -interview demain-). Le Rock et la chanson française ne sont pas en reste: MG (jeudi au Gazoline), les Vieilles Margattes (samedi à la Cambuse à Langouet) et Caviar Machine, combo nantais programmé à l’Avant-Scène (Boulevard de la Tour d’Auvergne à Rennes, vendredi à 21H) sauront vous le rappeler. Les derniers nommés, Caviar Machine ne sont pas forcément reconnus dans le paysage musical local: l’occasion de les présenter. Rencontre avec Sebastien Gloriod, l’accordéoniste.

Alter1fo : Salut Seb, tu es l’accordéoniste de Caviar Machine. Comment s’est mis en place votre projet?
Sebastien Gloriod : Florian Olivier, guitariste et compositeur et Caroline Orsini, chanteuse et auteure se produisaient avec un violoniste que j’ai remplacé. L’objectif étant d’étoffer et de développer le projet, le trio s’est très vite agrandi et se sont greffés Antoine Devanne au sax baryton et Ludovic André à la batterie.

Nous avons cherché à travailler un son qui nous est propre avec des arrangements qui nous ressemblent. Depuis maintenant plus d’un an que nous tournons avec cette formation, nous avons atteint une belle maturité dans notre son, notre proposition musicale, ainsi que dans notre présence scénique. Nous nous produisons principalement dans la région de Nantes et Angers.

Swing, rock, chanson, manouche : vous avez choisi de ne pas choisir apparemment. Ça vient d’influences musicales hétérogènes chez vous?
C’est vrai. Il faut préciser qu’il s’agit avant tout de chanson française, et que c’est l’accompagnement qui revêt des accents tantôt swing, tantôt groove, voire rock. Nous venons tous d’horizons différents et avons chacun apporté notre couleur. J’avoue que c’est dur à définir. Nous avons notre univers, nous nous définissons en « chanson de luxe ».

Caviar machine - concert 3Caviar Machine, une machine à danser ou une machine à écouter rêveusement?
A écouter. Sur scène de festival ou en caf’conc’, nous privilégions la proximité et faisons passer le message du texte qui dépeint de manière grinçante et sarcastique toutes les déclinaisons des rapports humains (et affectifs en particulier). Le nom du groupe ne vient pas d’une machine à danser, même s’il arrive que le public se déchaîne sur les moments rapides, mais d’une simple association de mots à la manière d’un cadavre exquis.

Je te sais personnellement fan du Grand Soufflet. Un concert t’a marqué en particulier?
Plein. De Kepa Junkéra à Régis Gizavo, en passant par François Castiello et Christian Paccoud. C’était aussi vraiment super la fête de Mouss et Hakim, ou celle des Bombes de bal.
L’année dernière je m’y suis pris trop tard et il n’y avait plus de place pour El hijo de la Cumbia. Cette année, je ne rate pas le bouquet final !

Cite-moi trois disques qui tournent dans le van en tournée ou dans le salon des Caviar Machine.
Des disques de groupes inconnus au bataillon mais que nous, on adore : Doucha, Zatchem, Slobodan Expériment, Les voleurs de swing.
(Je reconnais, ça fait 4…)

Caviar Machine, Vendredi 18 octobre à 21h à l’Avant-Scène, Bd de la Tour d’Auvergne, Rennes. Entrée Libre

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