Après son récent passage au Sablier pour les Bars en Trans, Constance Verluca et son groupe étaient sur les planches du Cabaret Botanique mercredi 9 avril pour le festival Mythos.

La salle était remplie pour l’occasion et malgré l’heure inhabituelle pour Constance : « Je ne suis pas habituée à jouer en après-midi mais ça me plait. Il y a tous les âges dans le public et après le concert on peut aller se promener dans le parc. On est pas obligé de chercher un resto passé minuit ».

La petite fille qui « s’ennuyait au conservatoire » et a commencé la musique « en jouant du classique en famille » a bien grandi et c’est elle aujourd’hui qui joue devant un public varié et familial. Elle prévient d’ailleurs les parents sur la chanson « les trois copains » qu’il faut: « boucher les oreilles des enfants, que si certains veulent aller faire pipi, c’est le moment ».

En effet certaines de ses chansons aux textes piquants et acides ne sont pas à mettre à l’oreille des enfants. Pour la part autobiographique de ses textes, elle nous rassure : « je n’ai pas d’amie laide et je ne simule pas » (Titres: « Tu es laide » et « Je simule »). C’est seulement « un mois après l’enregistrement de l’album » qu’elle l’a écouté pour la première fois et a trouvé qu’il lui ressemblait.

Constance décrit son album comme « un disque aux textes construit entre naissance et mort ». En effet elle y aborde des sujets de la vie souvent tabous: l’argent (Le clown et le soldat), la drogue (les trois copains), le sexe (Majeur, Je simule) et la mort (C’est le moment de mourir).
Pour réaliser son album elle s’est entourée de Noah Georgeson (guitariste de Devendra Banhart) qu’elle a découvert « en écoutant un disque de Devendra Banhart à la FNAC. J’écoute beaucoup de musique des années 60 et 70 et quand j’ai écouté cet album j’ai su immédiatement que c’est ce que je voulais pour mon disque ».

Bien lui en a pris car ses chansons pop-folk ont su séduire le public réuni au Cabaret Botanique.

Liens:
Myspace de Constance Verluca
Et pour les curieux:
Myspace de Devendra Banhart
Myspace de Noah Georgeson

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