On se souvient encore de la joute verbale entre Amélie Dhalluin, élue municipale affiliée au groupe Alternance 2020 (LR) et Nathalie Appéré au sujet de l’utilisation par la municipalité de l’écriture inclusive dans les supports de communication de la ville (relire notre article : L’écriture inclusive : nouveau curseur politique au conseil municipal ?). Avec le soutien de sa conseillère municipale déléguée aux Droits des femmes et à l’égalité, Geneviève Letourneux, la maire de Rennes avait alors réaffirmé sa volonté de poursuivre dans cette voie. Il suffit de regarder ses tweets pour s’en convaincre.
Pourtant, il est toujours étonnant pour celles et ceux ayant adopté cette langue épicène et non discriminante de voir que le principal outil de propagande d’information municipale s’appelle toujours « Les Rennais ». Crée en 1969 sous le nom originel « Le Rennais », son titre a pourtant su évoluer au fil du temps passant du singulier au pluriel en mars 2011. Pour sa 50ième année d’existence (1969-2019), l’occasion n’est-elle pas toute trouvée pour une nouvelle formulation ?
- Le premier festival littéraire et féministe Dangereuses Lectrices se déroulera les 28 et 29 septembre aux Ateliers du Vent.
- Ille-et-Vilaine. Écriture inclusive pour tous au Département ?
L’écriture inclusive, c’est illisible et ça sert à rien. Vous vous trompez de combat !