On l’avait dit de Michel Cloup et Diabologum là. C’est vrai également pour Olivier Depardon. A l’âge où l’on comptait encore le nombre de nos disques sur les doigts d’une main, le premier 6 titres de Virago (avec Olivier Depardon donc, ainsi que Xavier Bray et Jean-Marc Junca) se trouvait parmi eux. Comme à beaucoup d’autres indie kids, Virago nous laissait entendre qu’il y avait une autre voix/voie. Et en français. Le disque, usé par les écoutes, s’est figé dans nos veines. C’était notre premier disque de Vicious Circle, le premier d’une longue liste de cet indispensable label bordelais, qui nous mit plus tard dans les oreilles d’autres albums essentiels à nos vies (Shannon Wright ou Mansfield.TYA en tête).
C’était notre premier disque aux guitares rêches, aux cris qui percent les tympans, qui nous prenait à hurler dans notre chambre d’ado « il faut mettre ses mains sur sa bouche et se dire que (…) tout va pour le mieux, tout va pour le mieux dans le malheur des mondes… Plutôt crever » . Un disque bleu et rose layettes, parfois même distribué avec un coton-tige, qui nous décrassa les oreilles sans retour et nous fit rentrer dans les musiques qui arrachent. On a donc suivi avec un zèle fiévreux (voire furieux) les sorties discographiques suivantes du trio grenoblois : Introvertu en 1998 qui nous lia à ces 13 titres, la rage au ventre, avec des cordes de guitares incisives et serrées et un artwork tout en orifices et tuyaux aux ramifications pour le moins étonnantes (voire dérangeantes), puis Premier Jour en 2000 tout aussi essentiel à nos oreilles. Dedans Ouvre-moi que Virginie Despentes choisit pour la B.O. de Baise moi (Aussi fort que ces shoots qu’il m’envoie livide /Il faut que j’en reprenne c’est la dernière fois).
Et puis Virago s’est arrêté. Et il nous a fallu attendre 2012, pour retrouver Olivier Depardon, son chanteur guitariste, après 10 années de rencontres, projets et collaborations diverses, sur le devant de la scène. Ce fut la sortie d’un premier album solo, Un soleil dans la pluie. Toujours en français. Toujours avec la même sincérité, la même franchise chevillée au corps. Peut-être moins la rage au ventre, mais à la sensibilité tout autant écorchée. Moins frontal, mais tout aussi percutant. On a retrouvé la musique d’Olivier Depardon comme celle d’un grand frère, apaisé par l’écoulement des années, mais à la justesse et à l’honnêteté toujours aussi tranchantes.
Annoncé par un premier titre magistral mis sur la toile en novembre dernier, Tout arrive, le second album solo d’Olivier Depardon (Les saisons du silence) sortira le 23 février prochain. Ce premier extrait aux angles acérés renoue avec une sauvagerie et une urgence qui nous l’ont rendu immédiatement addictif. On a donc profité du passage du Grenoblois aux Bars en Trans ce samedi 6 décembre pour un entretien entre Rhône-Alpins, plein de respect et d’affection timide.
Alter1fo : On t’a découvert il y a fort longtemps avec ce disque-là (On lui montre notre édition customisée-maison-bouchon-de-liège-pour-pas-que-le-disque-ne-tombe).
Olivier Depardon (sourit) : Oui, je connais.
Premier ep de Virago ?
Oui, c’était le tout premier truc, le premier six titres qu’on a fait.
Venant de St Etienne, je l’ai trouvé facilement, question distribution. J’étais toute jeune.
(Il rit) Oui, ce n’était pas loin.
Il s’est passé beaucoup de choses depuis. Est-ce que tu peux revenir sur ton parcours dans les grandes lignes ?
Ça a commencé un petit peu avant avec d’autres groupes. Puis (montrant le six titres) vraiment à ce moment-là. On était trois et on a fait ce premier six titres histoire de se dire : « on fait notre première carte de visite. »
[Cet ep] nous a fait rencontrer plein de monde, nous a permis de continuer, d’enregistrer deux albums après, de pas mal tourner ou de faire des trucs comme ce morceau pour la B.O. de Virginie Despentes… Des rencontres avec plein de groupes. Tout ça s’est arrêté vers 2001.
Ensuite, j’ai fait pas mal de son de mon côté, aussi bien en live qu’en enregistrement. J’avais envie de le faire depuis pas mal de temps. [L’arrêt de Virago], ça me laissait du champ libre. Je jouais aussi avec des groupes par ci, par là, mais en étant davantage au service des autres. Ça m’a ensuite progressivement démangé de refaire quelque chose. Je m’y suis remis.
C’était un peu avant 2010. Je me suis remis à faire des chansons. Avec une autre énergie, un truc un peu plus posé, moins guerrier que Virago. Avec pas les mêmes textes aussi. Ça m’a redonné envie de refaire ce truc-là, plus personnel. Depuis je continue. Il y a le deuxième disque qui sort bientôt.
On va en reparler tout de suite justement. Tu vas sortir cet album Les saisons du silence en février. Cette fois-ci, je crois, tu as eu envie de travailler avec d’autres musiciens et plus tout seul, comme c’était le cas pour Un soleil dans la pluie…
Oui, c’est vrai que le premier je l’avais fait tout seul dans ma grotte. J’avais un peu tout fait. J’étais allé l’enregistrer avec un pote avec qui on travaille pour enregistrer. J’ai tout joué seul. C’était un truc assez personnel.
De le jouer sur scène, avec Pierre [Thouzery] à la batterie (on s’est retrouvé à deux pendant un moment, après Dan [Bartoletti] … nous a rejoints), ça m’a donné envie de quelque chose de plus live. (…) Du coup, ce disque-là, on l’a fait davantage en live. Il est plus brut. Il y a moins de strates… Ce n’est pas la même énergie. Quelque chose d’un peu plus brut…
(On acquiesce). Du coup pour la compo, est-ce que tu continues à tout faire seul ou est-ce qu’il y a plus d’interactions ?
Il y en a plus, oui. Des fois, les morceaux partent d’un riff que je trouve, bien sûr. Mais après c’était plus le délire de le faire ensemble… Que chacun mette sa patte. En plus on se connaît bien, ce n’était pas avec n’importe qui. Par conséquent, ça roule plus simplement.
A l’écoute, je trouve aussi son approche différente. Il y a aussi un violoncelle.
Oui, on avait fait un projet, une création avec le Brise-Glace, une salle qui est à Annecy. Ça nous a permis de bosser avec un pote qui s’appelle Nicolas Lapierre, qui fait du violoncelle, et puis avec une autre fille, qui s’appelle Nath[alie Goutailler] qui fait du cornet (comme la trompette mais en différent !). C’était bien. Ça a amené plein d’autres choses. Comme on avait travaillé ensemble un peu avant, ça a été l’occasion de faire quelques morceaux sur le disque. Ça amène une autre couleur.
J’ai vu que tu étais fan de Julia Kent, ou Hildur…
(enthousiaste) Oui, oui, j’aime bien ! Hildur (on bafouille tous les deux sur le nom de l’Islandaise ) Guonadottir… J’aime beaucoup ces trucs-là.
C’était aussi cette envie de partir vers d’autres sons ?
Oui, même si on n’a pas exploré spécialement comme ça. De toutes façons, on n’aurait pas eu le temps. Mais j’aime bien. Ça m’intéresse, toute cette approche.
Justement, tu nous dis que vous n’auriez pas eu le temps. Si je ne me trompe pas, vous avez fait un enregistrement sur 12 jours…
Oui, on a fait un enregistrement un peu rapide. C’était une intention d’enregistrer, mixer… (il siffle) Et hop, c’est fini ! Parce qu’on fait tous du son, et après on passe dix ans sur les détails : « on en met un peu trop… un peu plus… un peu moins » et puis tu n’en finis jamais. J’avais bien envie de ce truc-là : on va en studio, un bon studio, pas longtemps. Tout le monde se met dans ce truc-là : on pose les choses comme ça, sur le moment. Ce n’est pas plus tard. Les choix, on les fait tout de suite.
Tout à l’heure tu nous disais que le disque était plus live, plus brut. Est-ce que l’enregistrement était en live aussi, ou plutôt en re-re ?
Non, c’était beaucoup en live du coup, avec quelques re-re pour quelques petites choses. Mais vraiment, on a posé les bases ensemble, vraiment tout. Sauf un ou deux morceaux où il y a de petites boucles. Dans ce cas-là, on est obligé de faire quelques trucs en re-re. Mais là, c’était vraiment notre intention de le faire comme ça.
Celui d’avant, j’étais tout seul. Je faisais tout à la suite. C’était bien aussi, mais c’était autre chose. On ne partage pas l’énergie ensemble. C’est différent.
Vous l’avez enregistré où ?
On l’a enregistré vers Lyon. Je ne sais plus comme s’appelle le village, mais c’est entre Lyon et St Étienne, dans les monts du Lyonnais. Tu vois ? (rires) [St Genis l’Argentière]
C’est un chouette endroit. On l’a découvert comme ça. C’est François Carle qui a enregistré le disque…
C’est quelqu’un avec qui tu as déjà travaillé…
On travaille beaucoup ensemble, et depuis longtemps. C’est lui qui fait le son en live aussi. Ce soir, il n’est pas là, mais sinon il est là tout le temps.
Cet endroit collait vraiment bien. Il y avait du bon matos, une belle salle de prise. On était au milieu de la nature. On avait un logement là-bas. C’était vraiment un cadre qui était bien pour débrancher et se mettre dans le truc pendant les douze jours.
J’avais bien aimé ton interview dans Next Libération quand tu as sorti le précédent, tu y expliquais ton rapport à la musique : d’un côté l’amour pour un son rock américain, de l’autre ta fascination pour la poésie du français, que tu souhaitais mélanger ensemble.
Oui, c’est un peu ça. La plupart des trucs que j’écoute sont américains, anglais. Et puis j’aime bien Gainsbourg pour l’écriture, ou d’autres gens… J’aime bien ce truc de mélanger un peu les deux, d’arriver à mélanger ça. Comme je le faisais avant [avec Virago] même si là c’est différent.
Les deux sont carrément importants. Je ne me verrais pas chanter en anglais, ce n’est pas mon truc. C’est un peu le défi, d’arriver à une alchimie entre les deux.
J’avais lu une très vieille interview (je crois que c’était avec Virago) où tu disais que tu passais plus de temps sur tes carnets pour écrire les textes que sur ta guitare. Est-ce que c’est vrai ?
A l’époque, oui, c’était vrai. On trouvait la musique ensemble au local. Je faisais un peu de yaourt. Ça me faisait des lignes mélodiques. Mais ensuite, le problème c’était pour faire coller le français. Je voulais que ça sonne un peu pareil phonétiquement. Du coup, je me prenais la tête. Des fois ça ne marchait pas. C’était plus dur.
Alors que maintenant, je pars différemment. J’ai souvent le texte et je le pose sur une musique. J’essaie des musiques. C’est différent. Ce n’est plus systématiquement le texte après ; désormais j’ai parfois le texte avant. Ça change. Cela dit, ça n’empêche pas qu’avec cette musique, la tonalité de la voix, ça me laisse dans des choses davantage parlées que vraiment chantées.
Je n’arrive pas à vraiment chanter en français. Après je n’aime plus… Alors qu’il y en a qui y arrivent très bien. Enfin pas tant que ça. Mais je sais que c’est assez dur. Je me décoince aussi petit à petit sur des trucs…
Pourtant depuis Un soleil dans la pluie, j’ai l’impression que la voix est plus assumée, le chant moins planqué sous plein de trucs.
Oui, c’est un peu moins difficile qu’avant. Avant c’était davantage caché, introverti. Je sortais mes trucs (il mime les hurlements), il fallait que ça sorte. Une thérapie… Là c’est différent. C’est moins difficile.
Comment fais-tu pour écrire les textes ?
Ça vient un peu comme ça. Je ne suis pas très assidu, à écrire beaucoup. Mais parfois, ça vient d’un coup. Petit à petit les textes prennent forme. Je n’ai pas vraiment de méthode. C’est un peu quand ça vient. Il faut qu’il se passe des choses, pour que ce soit nourri, pour qu’il y ait des choses qui ont envie de sortir, de se mettre en forme.
Quand tu choisis le tracklisting, l’ordre des morceaux sur l’album, est-ce que tu te fixes sur les textes, sur la musique ?
Là, pour l’ordre, les textes ont joué, pour essayer de raconter une histoire. La musique joue un rôle également. Mais le déroulement avec les textes joue aussi.
Un inventaire est parfait en ouverture. Est-ce qu’en l’écrivant, tu savais déjà que ce serait le premier titre du disque ?
Non, celui là est venu pendant qu’on était au studio. Il y avait une base, mais il s’est construit là-bas.
Mais une fois écrit, je trouvais que ce morceau en premier c’était bien. Ça fait une entrée en matière, un inventaire. Après on peut rentrer dans le bazar. Ça s’est imposé tout seul.
D’où vient l’artwork des Saisons du Silence ? Qui l’a réalisé ?
C’est Rémi Pollio, celui qui a fait l’artwork du premier, qui l’a réalisé. Je le connais bien, j’aime bien ce qu’il fait. J’aime bien son approche, ces matières qu’il mélange.
Tu arrives avec une idée précise ?
Là, j’avais des envies, mais c’était un peu vague : les saisons, des trucs comme ça, des ambiances (rires).
Il a essayé et puis on est tombé sur quelque chose. Comme on se connaît bien, c’est plus facile. On s’était déjà bien capté sur celui d’avant.
Depuis le début de l’interview, ça revient souvent, les gens avec qui tu travailles depuis longtemps… C’est important pour toi ?
Oui, en même temps, des fois ça dépend. Il faut changer. Mais oui. Il y en a qui sont solides et avec qui on peut travailler longtemps, comme avec François, avec qui on fait du son depuis longtemps, qui m’enregistre, qui me fait le son… C’est quelqu’un avec qui ça roule et avec qui on partage vraiment les mêmes choses.
Tu nous as expliqué tout à l’heure que vous êtes passés du duo au trio, que le nouvel album a été fait en trio. Comment va s’articuler le passage du studio au live, du coup ? C’est différent du premier ?
En fait, la façon qu’on a eu d’enregistrer les morceaux est vraiment proche de la façon dont on les joue en concert, à quelques arrangements près. Ce qui était moins le cas pour le premier disque, en effet. C’est donc plus facile de retranscrire [ce nouvel album].
On avait enregistré au mois d’avril. On s’est remis à jouer il n’y a pas très longtemps. Un long moment s’était écoulé. Du coup, c’est un peu plus frais quand tu ré-abordes les choses. Moi qui étais assez pointilleux sur plein de détails quand on jouait seulement tous les deux avec Pierrot, avec plein de samples, là je m’en moque. J’ai envie que ce soit plus direct. A trois, des trucs se créent. Il y a plein de choses qui vont davantage à l’essentiel.
C’est ce dont j’avais envie. De moins chipoter sur des petits trucs qui sont parfois moins importants. Je ne sais pas comment dire, tu sais, un petit son que tu vas mettre à un moment : finalement, s’il n’est pas là, ce n’est pas la fin du monde… Si le groupe joue et que tout va bien, c’est ça qui compte. Donc voilà, on essaie de canaliser ce truc-là ensemble.
Si on résume, c’était ça ton envie avec ce nouvel album ?
Oui, être plus près de ça, de cette forme, du groupe. On joue ensemble. Il y a une énergie différente, que je connais bien et que j’aime bien. J’aime bien la forme trio aussi.
D’avoir exploré aussi tout ce truc-là avant à deux, c’était bien. A ce moment-là, j’avais tous mes trucs, mes loopers. J’avais envie d’explorer ce truc-là. Avec Pierre, on s’est bien trouvé : c’est quelqu’un avec qui ça marchait bien.
Là, c’est encore mieux puisqu’il y a un côté encore plus « lâché ». On n’est encore moins tenu de jouer pile-poil les morceaux. On peut avoir encore plus de liberté. C’est vraiment mieux. Tu fais moins toujours la même chose.
Peut-être même un peu d’impro ?
Oui, ça laisse plus de place à ces moments là. Tant qu’on sait qu’on va là. J’aime bien ce côté « impro » entre guillemets. Tout ça, je l’ai en partie découvert avec des potes avec qui on fait des choses un peu plus « bidouillerie ». Eux font du circuit-bending : ils prennent des jouets et ils mettent des potards partout (il mime les sons des potards). J’allais souvent faire des trucs à la gratte avec eux. On faisait des ambiances toutes folles comme ça. Du coup, ça amène plein de choses, comme de lâcher prise. Il y a plein de choses qu’on voudrait faire et on n’y arrive pas… Et puis d’un coup, hop, ça fonctionne, ça débloque le truc. D’avoir fait ces trucs-là, ça m’a fait du bien, ça m’a aider à me lâcher un peu.
La question importante et impossible : trois disques sans lesquels tu ne pourrais pas vivre ?
Mmm… Je prendrais Slint Spiderland.
Tu les as vus en concert cette année ?
(Il soupire) Non, ils sont passés. Ça restera, comme Jesus Lizard, de ces groupes que j’aurais vraiment aimés voir, mais bon…
Je prendrais un Gainsbourg aussi, L’homme à la tête de chou ou Melody Nelson…
D’important (il réfléchit intensément)… Le Liar de Jesus Lizard. Je suis très rock (rires).
L’album sort une nouvelle fois chez Vicious Circle : est-ce qu’on en parle de ce chouette label ?
Je suis super content, parce qu’on a déjà fait des disques avec eux avant, avec Philippe [Couderc, boss du label]. J’aime bien ce qu’ils font, avec des artistes que j’aime beaucoup. Je suis vraiment content qu’ils aient eu envie de sortir ce disque-là. En plus le paysage a tellement muté : je ne sais pas trop où le disque aurait pu trouver sa place. (Il souffle de soulagement) C’est rassurant de savoir que je suis avec des gens avec qui on se comprend, déjà. A une échelle humaine.
On finit avec tes projets à venir, des choses que tu voudrais souligner particulièrement ?
Le disque sort mi-février. On va vraiment commencer à faire des concerts en mars, avec quelques dates en février aussi. J’espère qu’on va pouvoir réussir à jouer, à condenser tout ça.
Ce n’est pas si simple d’arriver à jouer par les temps qui courent. J’espère qu’on va arriver à défendre ce disque-là, à le faire écouter, à le montrer à plein de gens… Et « défendre » ce truc-là, entre guillemets (plein d’humilité), une esthétique musicale, avec du français, la langue qu’on parle.
Quelque chose qui dépasse le divertissement aussi…
Oui, c’est vrai. On ne fait pas un truc de divertissement ou un spectacle. Ça demande un peu de rentrer dedans, d’écouter, même si c’est un peu plus rock maintenant. Ça demande quand même une écoute…
L’un des dates est avec Michel Cloup, je crois…
Oui ça va être bien. On reste dans une famille proche, carrément.
Merci beaucoup !!
Merci à vous, surtout !
Les micros coupés, on finit par évoquer la vie associative, les radios (Canal B), les assos d’ici, de là-bas qui tentent de faire vivre les musiques de traverses… On évoque le concert de We Insist ! et Oiseaux-Tempête (qu’il aurait volontiers aimé voir, nous confie-t-il) au Mondo, qui nous oblige, la mort dans l’âme, à rater sa prestation (mais qui sera également riche en belles rencontres, on vous en reparle). Tant pis pour cette fois. On se rattrapera avec les dates accompagnant la sortie de l’album. On est cependant d’ores et déjà certain que les disques de ce garçon, dont le prochain à venir est juste magnifique, continueront de nous accompagner pour longtemps.
Photos Interview et prise de son : Caro / Autres photos copyright Pascale Cholette
Un immense merci à Guillaume Le Collen une nouvelle fois
Plus d’1fos :
Nouvel album Les Saisons du Silence : 23 Février 2015
Site d’Olivier Depardon : http://olivier.depardon.perso.sfr.fr/index.html
Soundcloud de Vicious Circle : https://soundcloud.com/vicious_circle/olivier-depardon-tout-arrive
Premières dates de concert pour 2015 :
04/02/15 @ Le Ciel RÉGIE 2C – Grenoble (38) (+ Pop. 1280)
07/02/15 @ Lacigaliere Serignan (solo) – Serignan (34) (+ Miossec)
08/02/15 @ Salle de spectacles Elmediator (solo) – Perpignan (66) (+ Miossec)
19/02/15 @ 6PAR4 (solo) – Laval (53) (+ Miossec)
05/03/15 @ Petit Bain – Paris (75) (+ Michel Cloup Duo)
21/03/15 @ File7 (solo) – Magny-le Hongre (77) (+ Miossec)
27/03/15 @ IBoat – Bordeaux (33) TBC
28/03/15 @ Pavillon 108 – Fumel (47)
18/04/15 @ LA GARE de Coustellet – Maubec (84) (+ Radio Elvis)