Soirée tribale-didgeridoo hier soir à l’antipode, où se sont succédés sur scènes les allumés de Domb et les architectes-bassistes maconnais de JMPZ: Gros son, infrabasses et cirque ethnique expérimental devant un public acquis et festif.
« Habitants de la féérie tribale, Bonsoir! » annonce le bassiste de doMB en entrée de la soirée à l’antipode hier soir. Les premiers sur scène, le quatuor de doMB avaient été effectivement présentés comme une curiosité peu définissable, un groupe intégrant bidons métalliques et curiosités exotiques à leur rythmes hybrides et hypnotiques. Ils avaient effectivement branché la sono mondiale (sitar indien, berimbau brésilien, accent indien imité) et leurs longues dérives instrumentales ont été efficaces, mais leur concert gagnerait en unité et en sincérité sans quelques pièces de reggae ou fusion assez anecdotiques.
Le second quatuor de la soirée, JMPZ, se présente alors aussi en formation pour le moins originale: deux basses, une batterie et un joueur de didgeridoo/claviers. Leur son emporte directement l’adhésion du public, les longs mois à enregistrer leur nouvel album participant sans doute à la maturité de leur magma sonore vaporeux. Jean, le chanteur de Mei Tei Sho, qui participe à ce nouvel album, n’est pas là? qu’importe, il est intégré sur scène au moyen d’une projection au centre des musiciens, et les JMPZ embarquent tout le monde sur leurs grosses basses frappées ou frottées, pour un son rappelant parfois les collègues du dub français, parfois les sons plus durs de la fusion ou les expériences du Jazz-Rock des aînés 70’s.
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