Le temps nous manque pour développer certains sujets mais il nous parait inconcevable de ne pas les évoquer malgré tout. Et tant pis si c’est bâclé !
« Adieu Liberté, on t’aimait bien… »
Malgré le succès de la pétition lancée par le collectif « On existe » demandant leur retrait (près de 1800 signatures, NDLR), malgré des tests non conformes aux attentes et promesses, les portillons seront donc bel et bien mis en service dès le 1er décembre. Le dernier métro encore « ouvert » vit ses dernières heures. Gare à la fermeture des portes ! Rennes, tu exclues !
« Taser… »
« Le Taser, c’est une arme de catégorie B au même titre que le 357 Magnum. Je veux bien qu’on parle de ça mais il faudra assumer le fait que demain des policiers seront dans les rues avec des armes potentiellement létales » Ça, c’était en janvier 2020 et c’était Matthieu Theurier (Vice-président de Rennes Métropole aux Mobilités et aux Transports, ex-cotête de liste Choisir l’écologie pour Rennes, NDLR) qui l’affirmait sur la chaîne Public Sénat. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et la fusion des listes à « gauche » (EELV, UDB, Nouvelle Donne, PS, PC, Mouvement Radical, Génération·s) au second tour des municipales a permis la réélection de Nathalie Appéré. Aujourd’hui, sans surprise, elle déroule son programme sécuritaire. La ville vient récemment de lancer un appel d’offre pour l’achat de 30 pistolets à impulsions électriques afin d’équiper la police municipale. On aurait aimé entendre des voix discordantes, mais non. En même temps, c’est bientôt Noël, il faut penser aux étrennes. Rennes, tu glisses !
« Aux arbres, etc. »
L’association « la Nature en Ville » a fait plier la municipalité au sujet de l’aménagement de l’avenue Janvier et l’a obligée à revoir sa copie, préservant 25 charmes d’une mort certaine. « Sauvegarder les arbres permet de lutter contre la pollution de l’air… », rappelle, à qui veut l’entendre son président hyperactif, Pascal Branchu. Aujourd’hui, la MCE (Maison Consommation Environnement, NDLR) amende son propos et encourage son action de préservation de la nature en ville en publiant le résultat d’une étude menée par le cabinet d’audit CE Delft. On apprend ainsi que la pollution de l’air engendrerait des coûts sociaux avoisinants les 166 milliards d’euros par an à l’échelle des principales villes européennes. Sans surprise, Rennes est la ville Bretonne ayant le plus de coûts sociaux avec une perte annuelle sur l’année 2018 de près de 130 millions d’euros, représentant un coût social de 600 euros par habitant. Rennes, tu tousses !
