Après le tour au port, direction l’aéroport. Embarquement immédiat pour les halls du parc expo, qui deviennent chers à nos cœurs au bout du compte. Peut être qu’il y aura plus d’espace qu’au liberté. Contrôle des papiers, il suffit d’embarquer, ou plutôt de se laisser embarquer.
Premiers pas dans les halls, et quelques nouveautés. Dans la salle d’embarquement 4, une surprise et pas des moindres, une mini boite de nuit « offerte » par Heineken. Comme les espaces fumeurs des aéroports, confinés et toxiques mais on ne va pas ouvrir le débat.
Si quelques noms sont à retenir, il y aura Terry Lynn, qui fût une des destinations les plus exotique et intéressante de la soirée. Quelques morceaux pour se chauffer, la demoiselle un peu écrasée par les sons électro plombent un peu sa prestation. Mais au bout du compte, on arrive à destination.
Mais aucun vol ne décolle vraiment ce soir. Beaucoup pour cause de décalage horaire. Remplacer Fever Ray par Gablé, qui auraient eu enfin la chance d’être reconnus à leur juste valeur, aurait été une bonne chose. Non pas que les Suédois étaient mauvais, loin de là. Mais le set proposé était trop calme, la scène trop grande par rapport aux attentes. Tout est une question d’heure.
Un petit voyage cependant accompagné des six écossais de The Phantom Band ; après plusieurs années à chercher leur identité, ils nous avaient offert un disque majestueux en début d’année au nom mystique de « Checkmate Savage ». Whisky et grosse guitare pour soutenir la voix grasse du chanteur Rick Anthony, au service d’un rock puissant qui tire sa force d’un métissage s’inspirant du krautrock de Can ou encore du post-rock de leurs compatriotes Mogwai.
les six Glaswegians ont démontré une force brute au service d’une musique intelligente variant les contrastes et refusant les clichés. Le rock indie écossais se pare d’un nouvel élément qu’il faudra surveiller.
Un peu de patience, les photos de la soirée arrivent…