Partis du constat qu’il y a un engouement et un désir du public rennais d’aller dans les cafés-concerts, les organisateurs des Bars en Trans remettent ça le 30 mai prochain avec une quatrième édition de Bars’n Rennes qui propose une programmation qui met en avant la scène locale et régionale dans treize bars de la ville (ainsi qu’une nuit à l’Ubu).
Autre fait notable : la gratuité de tous les événements qui permet à tout le monde de pouvoir participer. Seule soirée payante : la nuit à l’Ubu pour un tarif plus que raisonnable (8/12 euros pour quatre lives/dj sets de minuit à 6h du matin). Une bonne façon de faire revenir les Rennais les plus modestes à la musique et à la fête…
Une nouvelle fois le programme reste varié et offre un bel écho à la scène locale (au sens large) foisonnante actuelle.
Du rock’n roll qui dépote avec les Dead Horse Problem de la team Beast au Bistrot de la Cité, du garage qui tache avec les Dragster ou Kaviar Special, de la pop-rock toutes nuances -electro-pop, shoegaze, cold wave, blues rock, et on en passe- (Kids of Maths, The Insight, Maria False, Rapid Douglas, First Lady, The Red Goes Black -ces derniers ont remporté le tremplin des Jeunes Charrues de Cornouailles-, The Dood’s, Astrodynamics, Expo), du funk groovy et soulful avec Ajax Tow et ses friends, des leçons de brasse crawlée assénées par Les WOnderful Nageuses au Grand SOmmeil, du synthgaze mâtiné d’indus (Dead), du rock qui hésite entre groove et R&B (Mister Wallas), un one-man-band lo-fi qui lorgne tout autant vers l’électronique, l’ambient, la musique expérimentale et le garage (et c’est encore réducteur) avec Tropical Horses, de la folk électrique avec The Wâll Factory, de l’électro (Black Regent, Magnetic Days, Coldgeist, Julien de Castilho, Douchka & Dehousy) et même du cabaret-rock de fort bon aloi avec Nefertiti in the Kitchen.
Que vous aimiez la pop, le rock, la folk, le garage, la brasse crawlée ou l’électro, vous trouverez donc soirée où vous rendre. D’autant que les différentes soirées portent la mention « approved by » et que Tomahawk (voir l’interview de la structure là), les Disques Anonymes, Open Art Surgery ou nos copains de Pop is on Fire, DLF ou Canal B en supportent certaines d’entre elles. La seule difficile question restant celle du don d’ubiquité devenu nécessaire quand deux ou trois concerts simultanés dans 3 lieux différents auront trouvé votre préférence.
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