Prononcez BLACK JACKS. Et cochez BLK JKS sur votre petit programme papier des Trans 2009. C’est Samedi 5 décembre, hall 5 du parc expo. On les présente comme les nouveaux TV On the Radio ou Mars Volta. Eux jamment indifféremment avec Vieux Farka Touré ou avec la crème du Rock indé US, en écoutant du reggae dans le Van de la tournée européenne. C’est dans celui-ci que Mpumi Mcata, l’une des guitares du quatuor, nous donne rendez-vous.

Chouchoutés par le New York Times qui ne tarit plus d’éloges sur leur premier Opus « After Robots« , sorti à l’automne, adoubés par presse et public chaque fois qu’ils foulent une scène, les BLK JKS continuent l’opération séduction en Europe. Mijoté dans les rues de Jo’burg et les townships de Soweto en Afrique du Sud, leur concoction de rock-à-guitares, afro-rock hybride et trépidant ouvert aux influences dub ou jazz a été couché sur la bande dans le fief des rockeurs intellos du label Secretly Canadian, dans l’Indiana. Y a déja eu de la route de faite. Et il y en aura encore un peu jusqu’à Rennes.

Alter1fo: Vous tournez en ce moment en Europe, comment ça se passe?
Mpumi Mcata:On aime être dans un pays différent chaque jour, c’est génial de rencontrer les gens, moins d’être loin de ceux qu’on aime, mais tout ça donne d’excellents shows.

En parlant de vous la plupart des gens, soit vous comparent à plein de trucs différents, soit ils disent juste « BLK JKS sonne comme rien d’autre ». QUELLE musique écoutez-vous?
Ben là, en ce moment, dans le van, on revient à l’essentiel: Midnite, le groupe reggae de Sainte-Croix (iles vierges américaines, ndlr), excellent!

Les notes de pochettes de « After Robots » disent juste « Words & Music par BLK JKS », alors que chaque morceau diffère d’un autre. Les idées viennent en jammant?
Yes, Viva le Africaine Democracy!!! On joue, on joue, et chacun laisse le morceau se développer de manière à ce que ce soit bien…

Pourquoi les Etats-unis pour l’enregistrer?
C’est juste parce que c’est arrivé comme ça, quelques gauchistes américains se sont pointés et voulaient que des choses arrivent à ce groupe.

Aux Trans, vous allez jouer juste après Sixto Rodriguez, sauvé de l’anonymat en Afrique du Sud. Vous écoutez?
Oh Absolument, l’homme est une légende vivante. Une fois, on roulait autour des townships puis on est rentrés dans Johannesbourg avec sa musique à fond dans le van: les gens adoraient.

Les Trans, c’est votre dernière date sur cette tournée. C’est quoi la prochaine étape?
REPOS: parcequ’on est bien excités et on veut que celle-là soit énorme.

Vous enregistrez quelque chose pour la coupe du monde?
On a enregistré quelques morceaux, mais on sait pas comment ça va être utilisé. C’est un moment vraiment important pour notre pays, pour le meilleur et pour le pire.

BLK JKS « After Robots » (Secretly Canadian, 2009)
http://www.myspace.com/blkjks