Entrée à la mesure de sa réputation. Passage par l’entrée Converse, puis Arte, et enfin Sony Ericsson. Si vous avez un portable Sony, vous aurez la « chance » d’avoir la compile pour votre portable, et au passage chez arte, le ballon de plage violet ou transparent. Le ton est donné.
St Vincent pour ouvrir le bal, le couché de soleil dans notre dos. Fait exprès ou pas, elle ouvre le bal en bleu blanc rouge. Tenue électrique, à l’image de sa musique. Les réticents à écouter son second album apprécieront au moins le live, même si, d’après une remarque assez maligne de notre collègue Benoit, elle dépend, étant seule sur scène, de la bande audio qui l’accompagne. « Léger » bémol, il faut le dire, comme le pressentaient les rumeurs de la veille, le son est à la limite du catastrophique, dommage, car cette demoiselle est à suivre.
Papercut continue la soirée. Ici, c’est bien les converses et chemises à carreaux qui sont à l’honneur. Ça tombe bien, le style du public est pile dans le mouvement. Pas étonnant pour le festival breton le plus parisien de l’été (les dents commencent à grincer), mais c’est un concert plus que plaisant qui est donné ici. Sourires aux lèvres, fausses marinières sur le dos et jean slim pour compléter la panoplie, que l’on oublie par ce sentiment toujours agréable, de fenêtres de voitures ouvertes, le long de la route 66.
Camera Obsura, ou la pop pure et dure. Ils l’assument et c’est pas plus mal. Le son, jusque là franchement médiocre, s’améliore. Dommage que ce ne soit que maintenant car le concert lasse au bout du compte. C’est donc le moment de regarder le public qui nous entoure. « Sage » serait le mot; peut-être parce qu’il n’est pas encore 23 heures, mais il y a plus de chance pour que ce soit juste parce que l’ on est à la route du rock, qu’il faut se tenir, parce qu’ au bout du compte, « c’est pas pour déconner ici, c’est du sérieux. C’est rock. »
Montée alcoolique et de la température. Superbe live de The Kills. Les perfectos et les ray ban sont de sortie. Le public est désespérément sage, ce qui saute encore plus aux yeux lors du passage de Peaches, dont la ferveur sur scène n’est pas sans rappeler celle d’ Ebony Bones. Délicieusement kitsch, une pincée de provoque et beaucoup d’humour, le cocktail fonctionne, on danse. Elle aurait dû clôturer la soirée, car la température est vite redescendue avec le set de Four Tet. Il s’essaye à la techno dans son dernier opus, mais sa vision de l’electro est beaucoup trop intello pour une heure pareille. Faire danser les foules est un exercice difficile, dommage, ce soir il était raté pour lui.
samedi 14 aout a st pere the kills peaches formidable le reste plutot mou entre les passages des groupes une musique plutot electro meme si le rock a evolue conservons les bases le festival doit rester rock la pop mielleuse ailleurs merci 4annees que je viens deception cette annee il y aassez de festival pour les boites a rythmes et samples argh ;;;;;;;
j’ai trouvé les kills moins rageurs et donc un peu « en dedans » comparé à leur prestation ici même il y a qqs années. peaches s’améliore elle d’année en année, dommage que le public malouin soit merdique et ne bouge quasiment pas. sinon bon set de four tet, car j’ai aussi bien dansé contrairement à toi sibylle
ouais, le public est nul, l’endroit est pas adapté, le rock c’est plus ce que c’était, vivement qu’il coule ce festival tiens.
t’as plus regardé le public que les concerts!
c’est vrai que la RDR est un festival pour écouter de la zik et non pour pogoter en se bourrant la gueule meme si j’aime les 2
y’avait bobital pour pas écouter de zik mais ça a coulé heureusement, reste la qualité
Bobital est mort, vive… les autres festoches!
The Kills, donc excellent
Peaches ça m’a fait penser à Sigue Sigue Spoutnik il y a une vingtaine aux Trans…
Dépassant le second degré parfois pour retomber tel un soufflet dans le premier primaire…