Doit-on légiférer pour interdire ou encadrer les apéros « Facebook » ? Non, mais je rêve, ce n’est pas possible. Le gouvernement n’a rien d’autre à faire ? Pourtant, il s’active à vider le peu qui se trouve dans les poches des plus pauvres. Ce n’est qu’un contre-feu, une de plus. De toute façon, à qui profite le crime ? A Sarkozy, évidemment. Pendant que le jeune se saoule ostensiblement, il ne manifeste pas son légitime mécontentement. Il est ravi le monarque, même si il se doit de feindre la préoccupation. Nous devons lui reconnaître ce talent, Nicolas le tout-petit sait endormir sa proie. Les syndicats sont invités tous les lundi à tailler le bout de gras. Il accorde les honneurs de la République à ces patrons de centrales syndicales qui impressionnés n’osent l’attaquer frontalement. « Allez Bernard, tu vas bien en reprendre un petit, faut pas se fâcher ». Le pire est que ça marche

Pour le jeune, les agapes communautaires sont une aubaine, un défouloir idéal. Je l’imagine bien avec Guéant créer un « événement » sur Facebook : « Nico Supercool t’invite à un apéro géant sur la place du Général de Gaulle, le 18 juin. Alcool à volonté, c’est Nico qui régale » Par contre, il ne trinquera pas, Nico Supercool ne boit pas. C’est vous qui trinquerez.

L’alcool est l’ami du pouvoir et l’ennemi de la révolte. Les masses avinées regardent toujours du mauvais côté. C’est vieux comme le monde : « Du vin et des jeux ». Il faut savoir en jouer et nous avons à notre tête un virtuose de la manipulation.

Silie