« Je suis un antéchrist, je suis un anarchiste » Bon slogan pour une boutique de fringues, non ? Vous ne trouvez pas et pourtant Malcolm Mac Laren n’a pas trouvé mieux pour sa boutique « Sex ». Avec sa compagne Vivienne Westwood, il a tout simplement inventé et développé le Punk dans un but purement commercial et lucratif. Oui, le punk n’est qu’une opération marketing à succès et pas un mouvement musical issu des bas-fonds de Londres. Je vous sens triste mais il faut accepter la réalité en face. Malcolm a relooké le « Pub Rock » avec des épingles à nourrices et des tee-shirts déchirés et embauché des mannequins du type Sid Vicious. Génial ! Le summum que dis-je le climax de cette « opé » a été le jubilé de la Reine en 1977. A la suite d’une scandaleuse émission de télévision, les « Sex Pistols », les poulains Mac Laren, sont virés de chez E.M.I. Il faut donc un nouveau souffle et c’est un autre génie du business Richard Branson qui le donne. En signant le premier album chez Virgin avec « Release Party » sur la Tamise et sortie du single « God saves the Queen » immédiatement interdit. Une perfection marketing qui ferait encore aujourd’hui baver les plus grandes agences de communication du monde. Malgré le sabordement après 18 mois des Sex Pistols, l’influence est considérable. Imagine-t-on un groupe issu de la télé-réalité influencer autant la musique et l’imagerie populaire?
Je suis cynique, c’est un fait mais le chagrin inonde mon clavier car le cynique suprême s’en est allé. J’espère qu’il organise un beau bordel en enfer.

Silie