La destruction programmée des publicités peintes « Dubonnet & Ripolin » de la place Saint-Anne a crée un émoi certain voire un certain émoi. Difficile en effet d’imaginer cette place refaite, défaite sans ces célèbres réclames. Un collectif de défense s’est monté tout comme un groupe facebook et samedi 5 un flash mob y sera organisé. Flash mob, je croyais que c’était des 103 SP avec une barre au milieu et des flammes sur le côté mais renseignements pris, il s’agirait d’une manifestation secrète et spontanée, tout le monde étant au courant, je ne comprends pas trop, pas assez jeune surement. J’arrête cette digression et reviens au galop à mon sujet. La publicité peut-elle être assimilé au patrimoine ? N’est-ce pas futile de se mobiliser pour « ça » au regard des problèmes de notre société ?

Grand « A », paragraphe « 1 », tiret :

Oui, la publicité peut être assimilée au patrimoine. C’est officiel, je viens de l’annoncer. La discussion est close

Non, il n’est pas futile de se mobiliser pour « ça » mais il faut savoir raison garder et relativiser l’importance de cette destruction sur l’écosystème psychologique des nos enfants. Pour certains, la perte de ce repère visuel s’apparenterait à un signe précurseur de la maladie d’Alzheimer, un pan symbolique de notre enfance (pas de la mienne mais cette formule facilite l’identification) jeté en pâture aux promoteurs immobiliers.

Bobos de tous les pays unissez-vous !

P.S : il faut mettre un casque pour le Flash mob ?

Silie