Embarquement pour l’infernale mais savoureuse galère du quatuor australien Burn in Hell, en concert à la Bascule le 16 mai. Retour en images.
Burn in Hell est un quatuor venu tout droit de Melbourne : La Bascule est pleine comme un oeuf quand Gary Hellenan joue les premières notes au piano. Ambiance sombre tout droit sortie d’un cabaret décadent, avec en point d’orgue la voix grave et dépouillée du guitariste Glenn Burns. Le tempo des mélodies fait parfois penser à Tom Waits : mais l’ensemble se révèle suffisamment original et innovant pour nous paumer au petit jeu des filiations.
La rythmique pesante jouée avec des chaines sur une caisse claire nous fait penser au rythme donné aux galériens. Et l’utilisation d’une scie musicale, d’une perceuse (!), et d’un fût de bière comme élément de batterie, donnent définitivement cette coloration musicale unique. On ne sait pas si l’enfer ressemble à ça, mais on est ravi d’avoir embarqué dans cette galère ! On ne peut que vous recommander chaudement une écoute de leur album Spiderfightcatwaterhate, sur le label Beast Records. Retour en images :
Photos : Yann