Déposées le mois dernier, les listes des candidats ont été arrêtées le 26 février. En Bretagne, on compte 11 listes, là où il n’y en avait que 7 en 2004. Cette différence s’explique par une absence de regroupement de certains partis, mais surtout par l’émergence de nouveaux venus. Pour rester au second tour, les candidats devront obtenir au moins 10% des voix, mais pourront fusionner à partir de 5%. Pour plus de détail, il est possible de consulter notre mode d’emploi.
Vers une triangulaire ?
Les alliées d’hier ne sont plus ceux d’aujourd’hui. Ainsi la liste du Président sortant Jean-Yves le Drian (PS), a déjà choisi de faire route sans le Parti Radical (PRG). En cas de score probant au premier tour, il pourrait également ne pas se rassembler avec Europe Écologie. Ce dernier souhaite d’ailleurs s’affirmer à gauche, se présentant avec à sa tête Guy Hascoët, ancien ministre de Lionel Jospin. De la même manière, le Modem de Bruno Joncour (ex-UDF) pourrait avoir du mal à se rapprocher de la liste UMP de Bernadette Malgorn. On peut ainsi imaginer retrouver 3 à 4 listes indépendantes au second tour de cette élection. A condition de dépasser les 10%.
Plus de listes
Derrière, on constate un émiettement des listes. Lutte Ouvrière (LO) et le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ont ainsi choisi de se présenter chacun de leur côté, contrairement à 2004 du temps de la LCR. Le Parti Communiste est lui officiellement allié à la liste du Parti Socialiste. Pourtant on retrouve une autre liste sous cette étiquette, menée par Gérard Perron, allié au Parti de Gauche. A l’autre extrême, le Front National est le seul parti, avec le retour dans son giron du MNR. Enfin, d’autres listes complètent le tableau : celle de Chritian Troadec – Maire de Carhaix – sous l’étiquette régionaliste, le parti Solidarité & Progrès qui est présent uniquement en Bretagne, « Terre de Bretagne » qui est un regroupement d’agriculteurs bretons.
En + :
Les résultats de 2004
Les listes de 2010