Lundi dernier se tenait le dernier conseil municipal avant une longue pause estivale. Interrogé sur l’état des lieux et le devenir des kiosques en bois accolés à la basilique Saint-Aubin en Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, place Sainte-Anne, l’adjoint au maire, délégué aux commerces et à l’artisanat, Didier Le Bougeant s’est laissé aller à un délicieux lapsus : « Envisager un programme MUR de Rennes pour contrôler l’expression… ». Charmant programme pour une ville qui se plaît en « capitale du street-art » et se flatte d’encourager l’art (ré)créatif sur ses murs autorisés. Ce mini dérapage verbal sonne comme un léger aveu de la vision municipale en place : entre encadrer et contrôler, il n’y a qu’un mot, que l’élu a eu la franchise de prononcer avant de s’empresser de se reprendre devant les rires parfois gênés de ses collègues.

Photo d’illustration : Copie écran du projet déposé dans le cadre du budget participatif n°7 « Enlever Cabanes Taguées Place Saint Anne »

Rennes encourage le Street-Art mais seulement quand c’est mignon…