A Rennes, fausse alerte mais vraie galère !

Dimanche dernier, la patience était de mise autour de la gare de Rennes. En effet, le trafic ferroviaire a été fortement perturbé à cause d’une fausse alerte à la bombe. Plusieurs centaines de personnes ont ainsi été bloquées pendant plusieurs heures. L’auteur, employé de la SNCF et ivre au moment de son appel, a expliqué son geste par la crainte de rater son train. Pas banale comme excuse. Mais à Rennes, les fausses alertes « atypiques » sont régulières.

 
Le  21 mars 2019, un message de menace terroriste est reçu au lycée Descartes. Pris très au sérieux par l’équipe pédagogique, il entraîne l’intervention de la police. Fausse alerte ! Quelques jours plus tard, un jeune homme de 19 ans, ancien élève du lycée, avoue être l’auteur de ce mail. En conflit avec sa mère, il cherchait simplement à attirer l’attention. C’est réussi !

Le 18 janvier 2019, une alerte à la bombe est signalée sur le vol Lyon-Rennes. L’avion est immédiatement détourné et rebrousse chemin. Fausse alerte ! C’est un étudiant qui a passé l’appel anonyme. Il ne voulait pas que ses parents, qui avaient pris place à bord du vol, le rejoignent.

Le 25 avril 2018, la sirène du dépôt pétrolier à Vern-sur-Seiche à quelques kilomètres de Rennes, réveillent brutalement les riverain·e·s en pleine nuit. Très vite, le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours d’Ille-et-Vilaine réceptionne plusieurs appels interrogateurs. Fausse alerte, une nouvelle fois ! Il s’agit d’une erreur humaine. « Un opérateur a appuyé sur le bouton qui ne fallait pas » précise le maire de la ville.

Le 15 octobre 2017, des fils électriques dépassent d’un coffre d’une voiture garée à proximité du Parlement de Bretagne. Rapidement, un imposant dispositif de sécurité est mis en place dans le centre-ville. La police et les militaires du plan Vigipirate bouclent le secteur. Fausse alerte ! L’engin suspect dont dépassaient les fils n’était qu’un simple frigo médical en réparation.

Le 13 octobre 2017, un colis postal est retrouvé avenue Gaston-Berger, dans un bâtiment du campus de Villejean. Les pompiers et services de secours sont alertés. Fausse alerte ! Après vérification, il ne contient que de la farine alimentaire. La responsable du service communication de l’université Rennes 2 expliquera qu’il s’agissait d’une « erreur d’aiguillage du transporteur d’un colis personnel. »

Le 03 septembre 2017, un véhicule garé rue du docteur Francis-Joly provoque l’attention des passant·e·s et des riverain·e.s. En effet, en l’absence du conducteur, le moteur tourne toujours et dans le coffre, une bouteille de gaz est visible. Le quartier est aussitôt bouclé et on commence à évacuer les habitant·e·s. Fausse alerte, l’intervention des démineurs ne signale aucun danger. Plus tard, on apprendra que le propriétaire du véhicule – muni d’un système de démarrage à carte – avait simplement oublié d’appuyer sur le bouton permettant de couper le contact. Il était ensuite parti faire la fête dans le quartier puis place Sainte-Anne finir la nuit avant d’aller dormir.

Le 07 avril 2016, les agents de GRDF et les pompiers reçoivent de nombreux appels les alertant sur des odeurs de gaz suspectes dans le quartier de la gare. Les investigations ne détectent rien. Fausse alerte ! Ce n’est pas le gaz qui est en cause ici mais des effluves du réseau.

 

 

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