[En Bref] « Ben alors, tu ne viens plus aux soirées ? »

Lundi dernier (23/01/2023), l’élu et vice-président à la Métropole, Laurent Hamon, s’est fendu d’un message caustique sur le réseau social Twitter (vu plus de 2660 fois à l’heure où l’on publie, NDLR). Il s’étonnait de ne voir aucun journaliste présent dans le Grand Salon pour suivre les débats du conseil municipal de la ville de Rennes.

Journaliste, Journaliste Reporter d’images, Rédacteur/trice en chef…les métiers évoluent : télé-journaliste. Aucun journaliste au Conseil municipal de #Rennes mais on découvre des articles sur les débats du conseil.Visio-journalisme ?

Grand bien lui en a pris, car certaines et certains lui ont répondu.

Ainsi, le journaliste au Télégramme/Mensuel de Rennes, Romain Roux, est le premier à dégainer son clavier. Ce dernier a alors rappelé que la faible qualité du wifi disponible à l’Hôtel de ville ne lui permettait pas de travailler convenablement. 

« J’aime beaucoup les hauts plafonds de la salle du conseil, mais la faible qualité de la connexion wifi ainsi qu’une incompatibilité de notre outil de publication avec ledit wifi m’obligent à suivre ça en virtuel. »

On est alors loin de l’image d’Épinal ou de la carte postale de Rennes, place forte de l’innovation numérique ! D’ailleurs, il n’a pas fallu longtemps pour que le tout nouveau conseiller municipal, Antoine Esneault (ex-coordinateur des Jeunes avec Macron, remplaçant Jean-Emile Gombert démissionnaire, NDLR) s’invite « dans le Game ». Il en a profité pour tacler l’équipe municipale en place, lui reprochant ironiquement sa « frilosité » dans le dossier du déploiement de la 5G. 

Le lendemain (24/01/2023), c’est au tour du journaliste Jean-Christophe Collet de Rennes-Infos-Autrement, de prendre sa plume numérique. Une réponse cinglante qui reproche aux élu·e·s la longueur de leurs discours, et l’utilisation d’un langage technocratique indigeste, souvent incompréhensible et austère.

« Des palabres hors sols, des récitations de communicants, des prises de parole cadrées, de la novlangue sur des sujets nationaux : le métier de conseiller municipal évolue ! Du vrai débat, de la pertinence et du spontané attireraient sans doute les foules. »

Enfin, l’explication la plus plausible de cette absence remarquée est probablement donnée par la journaliste au Télégramme, Claire Staes. On comprend à demi-mot que – finalement – ce n’est pas pendant le Conseil municipal que l’on va apprendre grand-chose : la faute à cette fichue la langue de bois ! 

Alors certes, même si les absent·e·s ont toujours tort, il ne fallait sans doute pas les chercher !

1 commentaires sur “[En Bref] « Ben alors, tu ne viens plus aux soirées ? »

  1. Rico

    Le lendemain 24/10/2023.……

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