Chaque année, au mois de septembre, Rennes Métropole dévoile son rapport annuel d’activité et de développement durable. Ce document scrute de près l’activité des services métropolitains sur l’exercice écoulé. L’édition de l’année 2022 est désormais accessible. Une observation rapide de notre part révèle un schéma saisissant à la page 20. En effet, l’année dernière, la qualité de l’air dans la métropole ne fut jamais « bonne ».
C’est dit !
En 2021, ce n’était pas tellement mieux. Seulement 1.4 % indice ATMO « Bon » en moyenne sur l’année. La tendance se dégrade malgré tout. De plus, n’oublions pas que « l’indice ATMO ne tient pas compte des effets dits « cocktails» et l’ensemble des polluants non réglementés mais présents dans l’air ambiant comme les particules ultra-fines, les pesticides, les pollens… Il s’agit d’une représentation simplifiée de la qualité de l’air quotidienne en situation « de fond », c’est-à-dire éloigné des sources spécifiques de pollution comme les axes de trafic routier, par exemple. » Bref, la qualité de l’air est sans doute pire que ne montre l’indice.
- En France, la pollution de l’air extérieur c’est : 48 000 décès prématurés par an (étude « santé publique France »), soit 9 % de la mortalité en France et à une perte d’espérance de vie à 30 ans pouvant dépasser 2 ans.
- Dans la métropole, le tarif du PASS Qualité Air qui permet de circuler sur l’ensemble du réseau bus + métro + Handistar pendant 24 H lors des journées d’alerte à la pollution est passé de 1€50 à 1€70 au 1er juillet 2023.