Soirée mouvementée à Rennes. Le candidat du PS a failli être élu dès le premier tour avec un score proche des 47 %. Il n’y aura pas d’union avec les Verts au second tour, ce qui laisse la liste de Nicole Kiil-Nielsen sur la touche. 2 autres candidats restent en course, Karim Boudjéma (Majorité Présidentielle) et Caroline Ollivro (MoDem).

Une forte abstention n’aura pas suffit. Daniel Delaveau, le successeur désigné d’Edmond Hervé, arrive largement en tête du premier tour avec un score proche des 47%. Il prend donc une sérieuse option sur la mairie. L’ancien Maire de St Jacques de la Lande aura réussit pendant sa campagne à endosser le costume de successeur. Sa légitimité est aussi venu d’un large rassemblement de la gauche, avec notamment le Parti Communiste, l’Union Démocratique Bretonne, les Rouges et Verts, et certains écologistes.

Face à lui Karim Boudjéma a réalisé un score décevant avec 26,1% des suffrages. Le candidat de la Majorité Présidentielle espérait dépasser les 30% pour conserver une chance au second tour. Il semble payer une campagne en rupture avec Loïc Le Brun, jusque là leader de la droite rennaise. M. Boudjéma garde néanmoins le cap, invoquant un terrain peu favorable pour son camp à Rennes. Il semble que la tête de l’opposition lui soit promise.

La candidate du MoDem, Caroline Ollivro, a elle aussi réalisé un score décevant, assurant tout juste sa présence au second tour avec 10,22%. Il est vrai que son parti n’était jusque là pas présent au conseil municipal. Avec une équipe jeune, elle peut miser sur l’avenir, et les élections de 2014. La ligne défendu pendant la campagne par le MoDem devrait être la même au conseil municipal, à savoir l’indépendance. On ne s’oriente vraisemblablement pas, vers une union avec la droite.

Pas d’union avec les Verts

L’union c’est ce qui manquera aux Verts, qui ne pourront pas fusionner avec la liste de Daniel Delaveau, malgré un score intéressant à 8,92%. Le candidat socialiste ne souhaite pas modifier sa liste au second tour. Une déception pour la tête de liste Nicole Kiil-Nielsen, qui voulait faire campagne pour ses idées au premier tour, et notamment la question de l’eau. La porte n’est cependant pas fermé, les écologistes espérant un changement de position du côté du PS.

La LCR n’a pas réussit son objectif des 5%. La liste de Valérie Faucheux ne sera donc pas remboursé de ses frais de campagne, et ne pourra pas fusionner au second tour. Il en ira de même pour les listes de Raymond Madec (LO) avec 1,75% et Carine Weber (MPT) avec 1,01%.