Cultures Electroni[k] revient du 10 au 16 octobre et on vous l’avoue, on bout d’impatience à l’idée que ça commence. Le festival propose en effet différentes manifestations à Rennes autour des arts, de la musique et des technologies. L’année dernière, on en a pris plein les yeux et les oreilles avec des spectacles variés et souvent atypiques (concerts subaquatiques, création radiophonique, drive-in, concert de légumes, soirée Clubbing, machines sonores, boums familiales en sont quelques exemples), toujours d’une réelle qualité artistique. Et bien, sur le programme, on peut vous le dire, ça ne s’annonce pas mal non plus pour cette nouvelle édition !
Au programme : des concerts en pyjama, du clubbing débridé, une boum familiale, des concerts de musique contemporaine, des installations qui s’écoutent sur des lits suspendus, sur des coussins ou dans des canapés. Des performances qui se découvrent au cœur de dispositifs sonores englobants ou de visuels hallucinants, un concert de haut-parleurs. Ou un artiste qui joue à enlever ses lunettes…
Et encore, ce n’est qu’un petit florilège de ce que propose le festival car les manifestations sont nombreuses et une nouvelle fois souvent atypiques. Écouter et découvrir des propositions sonores et multimédia dans des lieux inhabituels pourrait en effet être l’un des credo des organisateurs du festival. Petite présentation de la programmation qui mêle musiques, arts et technologies.
Mira Calix mise à l’honneur
L’an dernier, Cultures Electroni[k] avait offert une résidence à l’artiste canadien Herman Kolgen sur toute la durée du festival. Cette année, c’est Mira Calix qui sera l’artiste-phare de cette nouvelle édition. La jeunes musicienne, bien connue des amateurs d’electronica et des aficionados de Warp, le label anglais qu’on ne présente plus, a notamment été remarquée cette année au dernier Coachella (Californie) avec les United Visual Artists pour le design sonore et visuel de la scène principale du festival. Car la jeune femme a beaucoup de cordes à son arc : en plus de ses six albums sortis sur Warp, elle réalise des installations, des bandes sonores de films, ou même collabore avec le théâtre ou l’opéra (elle a par exemple écrit de nouvelles œuvres pour le London Sinfonietta ou The Royal Shakespeare Company).
Pour Cultures Electroni[k], l’artiste britannique dévoilera quatre propositions. Dès l’ouverture du festival, elle inaugurera My Secret Heart à la MJC du Grand Cordel pour sa seconde présentation en France. Récompensée par le Prix Royal Philharmonic Society Musique et d’un prix British Composer (pour Mira Calix), l’installation allie art et projet social. Il s’agit en effet d’un projet mené avec les sans-abris et les centres sociaux à travers l’Angleterre (grâce à la structure anglaise Streetwise Opera). Le principe est simple : les participants ont chanté, chorégraphié et réalisé une installation vidéo sur un écran circulaire de 10 mètres proposant un ballet graphique et un remix du Miserere d’Allegri avec Mira Calix. Le collectif Flat-e s’est joint à eux pour développer l’aspect visuel. Créée en 2008, l’installation sera inaugurée au Grand Cordel MJC ce lundi 10 octobre dès 18h, mais sera visible jusqu’au 28 octobre (entrée libre). Des personnes sans abri du Centre d’accueil de Rennes ont participé à cette collaboration.
Le même soir, Mira Calix animera la Soirée Image et Son avec ses complices de Flat-e (création vidéo) et Olivier Coates au violoncelle au Tambour (Campus de Villejean) dès 20h30. Dédiée au dialogue entre l’image et le son (l’année dernière déjà, la soirée « Image et Son » nous avait donné des frissons), cette soirée proposera une performance audio-vidéo réalisée autour de pièces inédites nées de la collaboration entre Mira Calix et le violoncelliste reconnu auxquelles seront associés les créations vidéos de Flat-e.
En plus de ces deux rendez-vous, vous pourrez également retrouver l’artiste lors du Kiosque Électronique (un grand kiosque de verre qui est à la fois une œuvre d’art de la FRAC Ile de France mais qui peut parallèlement être utilisé pour de « vraies performances » – l’artiste vient jouer sa musique à l’intérieur et les spectateurs/auditeurs écoutent sa performance grâce à des casques reliés au kiosque) le mardi 11 octobre à 12h30 [ A noter, le Kiosque Electronique fonctionnera tous les jours durant Cultures Electroni[k] à 12h30 avec des performances de Mira Calix, donc, mais aussi de Black Velvet Stereo, Simon Scott, Greg Haines ou Ladylike Lily, mais aussi les matinées avec les diffusions des cartes postales sonores réalisées dans le cadre de Métropole Electroni[k] et les soirs à 17h avec des cartes blanches laissées à Valentin Ferré et à de jeunes artistes]. En parallèle, Mira Calix sera également en résidence de création du 3 au 8 octobre au CADA (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile) de Rennes pour réaliser une Carte postale sonore dans le cadre de Metropole Electroni[k].
Nuit Slaapwel: apportez vos pyjamas !
Pour ceux qui aiment les expériences incongrues et surprenantes, une Nuit Slaapwel est également programmée. Les programmateurs nous invitent à venir en pyjama (!) avec nos brosses à dents le vendredi 14 octobre à partir de 22h30 (et jusqu’au matin !) et promettent que « l’on s’endormira sous la douce musique des artistes du label Slaapwel records » . Une sorte de nuit clubbing où l’on reste allongé et où on s’endort paisiblement plutôt que de se déhancher en quelque sorte.
Vous ne voyez toujours pas à quoi ça peut ressembler ? Soyons donc un tout petit peu plus précis. Slaapwel records est un petit label spécialisé dans les musiques pour s’endormir. Le fondateur du label (Wim Maesschalck) veut produire une musique qui parle à l’esprit durant ce moment où on est encore réveillé mais déjà en train de sombrer dans le sommeil, une musique qui accompagne cet état de flottement, cette frontière entre l’éveil et le sommeil. Il précise d’ailleurs que pour décider de sortir une maquette, il faut qu’il réussisse à s’endormir en l’écoutant. S’il plonge dans les bras de Morphée, le disque sortira sur Slaapwel records !
Trois des artistes qui ont signé des sorties de Slaapwel records (Komarovo en 2009 pour Greg Haines -l’artiste était déjà présent en 2010 pour un Prélude Electroni[k] aux Champs Libres- et plus récemment Silenne pour Simon Scott en 2010) seront donc présents pour cette nuit à part, au côté de Wouter Van Veldhoven (Ruststukken, 2007). Nous, on sera allongé, en pyjama pour écouter leurs berceuses électroniques et sombrer dans le sommeil. Au petit matin, on pourra même profiter d’un petit déjeuner offert. On connaît les expériences décalées et déjantées que nous proposent Cultures Electroni[k] (écouter de la musique sous l’eau par exemple) et on est très heureux de voir que le festival poursuit dans cette voie.
Cultures Electroni[k] : prendre le temps
En plus de cette nuit tout aussi incongrue qu’excitante, Cultures Electroni[k] met cette année en avant plusieurs projets autour du repos, autour de l’idée de prendre le/son temps. Plusieurs propositions en ce sens seront donc offertes au public.
Le samedi 15 octobre, la performance Dromos (par le collectif Les Créatures) vous proposera de ralentir. Au cœur d’un système de diffusion sonore 5.1, vous serez immergé dans un flux d’informations qu’on vous invitera progressivement à déconstruire. La vitesse joue désormais « un rôle primordial dans nos sociétés » , et, qui plus est, « est en accélération permanente » . Dromos vous invite à vous poser la question : n’est-il pas temps de ralentir ?
Autre installation qui invite à prendre le temps : le palindromique Esope reste ici et se repose (ça se lit dans les deux sens) proposé par Cédrick Eymenier au Bon Accueil à partir du 14 octobre : dans un « aménagement intérieur rempli de coussins, canapés, moquette et de bande-sons, de photographies et de vidéos », on pourra découvrir dix musiciens invités à écrire des pièces inspirées par les fables d’Esope.
Et puis, si vous avez toujours rêvé de vous connecter à un système audio-tactile autonome, l’installation Pause de Lynn Pook et Julien Clauss est faite pour vous : cinq lits suspendus à des arceaux d’acier sont reliés par un système de poulies et ressorts qui transmettent les mouvements de chaque lit aux autres. En parallèle, 14 hauts-parleurs vibrants équipent les cinq hamacs. Au programme, donc, une immersion -couché !- dans les phénomènes de distorsion tactile et sonore (du 6 au 12 octobre de 10h à 18h30 à l’université Rennes 2).
Cultures Electroni[k] sur le dancefloor :
Si vous avez en revanche plutôt envie de vous déhancher et de vous éclater sur le dancefloor (peut-être même après vous être reposés avec Cultures Electroni[k]), peut-être serez-vous attirés par les deux soirées Clubbing proposées à l’Ubu. Et il y aurait de quoi, étant donné que vous pourrez y entendre le génialissime Matias Aguayo. Le producteur germano-chilien, qui s’était d’abord fait connaître par le duo Closer Musik (auteur d’un album envoûtant de techno deep au groove sensuel After Love en 2002) puis avec la sortie d’Are you really lost ? (2005) en solo cette fois-ci, a provoqué un raz de marée sur le dancefloor électro avec la parution d’Ay Ay Ay (également chez Kompakt) en 2009 et la création du label Cómeme. House minimale d’obédience germanique et sonorités minimales font toujours très bon ménage (beh oui, pensez à Ricardo Villalobos, au Suisse Luciano, à Gui Boratto…) et le dancefloor se transforme souvent en foule exaltée au son des sets du producteur germano-chilien.
Il invitera d’ailleurs Philipp Gorbachev à le rejoindre sur scène. Le jeune dj et producteur, découvert d’abord par Rebolledo, est désormais bien présent dans le crew Cómeme. Dernière signature du label, le dj, producteur et percussionniste a en effet sorti un premier Ep (In the Delta) en septembre dernier sur le label de Matias Aguayo et Gary Pimiento et promet de secouer le dancefloor. Troisième artiste présent lors de cette soirée Clubbing #1, un artiste danois au curieux pseudonyme : Taragana Pyjarama. Il explique avoir été inspiré par la house minimale et progressive de James Holden ( « James Holdens ‘the idiots are winning’ was my first real inspirational experience with music« ) et a produit un premier ep sorti chez Fool House en mars dernier. A découvrir donc…
Et pour ceux qui ne peuvent pas sortir toute la nuit en semaine, Cultures Electroni[k] propose une soirée Clubbing #2. Ouverte avec le trio briochin Cabos San Luca, cette soirée résolument dancefloor proposera aussi à L-Vis 1990 de présenter son premier album, Neon Dreams, à mi chemin entre electro-pop et électro en formule live. L-Vis 1990 (aka James Connolly) est un dj et producteur londonien, également co-fondateur du label Night Slugs, dont l’album a entre autres été coproduit par Para One. Ça tombe bien, on retrouvera Jean-Baptiste de Laubier (aka Para One, donc) avec la team de Marble Music entendez le trio Marble Players avec Bobmo, Surkin et Para One, donc. A-t-on réellement besoin de présenter le trio, digne héritier de feu Institubes ? Pleins de fraîcheur et de montées irrésistibles, les titres composés par les trois musiciens devraient enflammer et retourner le dancefloor de l’Ubu ce samedi 15 octobre.
Musiques contemporaines avec l’Orchestre de Bretagne
Si vous n’avez pas encore trouvé d’intérêt pour les propositions et rendez-vous évoqués les lignes précédentes, peut-être serez vous plus emballés par le retour de la Nuit Américaine #2. Après le succès de la Nuit Américaine l’année dernière au Diapason, pour laquelle les noms de Steve Reich et de Tim Hecker avaient suffi à remplir l’auditorium, on retrouve avec plaisir une Nuit Américaine #2. Cette fois-ci, elle se déroulera au Triangle (mercredi 12 octobre de 20h à minuit). La musique minimaliste et répétitive d’un des plus grands compositeurs contemporain sera mise à l’honneur : c’est en effet le In C de Terry Riley qui sera joué par l’ensemble de l’Orchestre de Bretagne sous la direction de Jonathan Shiffman. Composée en 1964 et considérée comme la première œuvre de la musique répétitive et minimaliste, cette œuvre au départ pour 35 instrumentistes, repose sur un concept inédit : la partition est composée de 53 phrases musicales que chacun des musiciens doit jouer et répéter autant de fois qu’il le souhaite avant de passer au motif suivant . A chacun de choisir le nombre minimal ou maximal de répétitions (les représentations de cette pièce musicale peuvent donc changer de durée !). Les musiciens sont mêmes invités à s’arrêter de jouer s’ils le souhaitent afin d’écouter les autres musiciens de l’orchestre jouer.
En ouverture de cette soirée, on découvrira pour notre part le duo Purform et sa performance audio/vidéo White Box. Pour finir, on aura le plaisir d’écouter un de nos projets préférés du moment, entendez Arandel en live, dont l’album In D (notez la référence) nous avait tout bonnement impressionné. Accompagné par le quatuor à cordes de l’Orchestre de Bretagne, Arandel (collectif -?- plus ou moins mystérieux) proposera la version live de son album à notre plus grande joie. On notera qu’In C sera aussi proposé aux publics scolaires le mardi 11 octobre. Car c’est un fait notable, mais Cultures Electroni[k] ne s’adresse pas qu’aux adultes mais à tous les publics.
Familles Electroni[k]
Avec Cultures Electroni[k], cette année encore, adultes, jeunes, enfants, familles, tous peuvent trouver des propositions culturelles adaptées à leurs envies. Ainsi dès l’inauguration du festival, c’est un vernissage spécial de My Secret Heart pour les enfants qui est proposé au Grand Cordel MJC. C’est un fait assez rare pour qu’on le souligne.
Les scolaires, on l’a dit, pourront aussi profiter des créations de Cultures Electroni[k] avec In C de Terry Riley par l’Orchestre de Bretagne, le nouveau projet de Mami Chan Le village des Petites Boucles, mais aussi la création Glasses On de TEZ.
Deux après-midis seront de plus consacrés aux enfants et à leurs familles avec Soni[k]s ! le mercredi 12 octobre à la MJC Bréquigny tout d’abord. Partagée en 3 temps, cette après-midi festive permettra de découvrir le concert pour haut-parleurs réalisés par des élèves de CM2 de la Poterie et des Cloteaux, mais aussi de s’éclater sur des jeux vidéos « d’anthologie » proposés par 3 Hit Combo et enfin de se trémousser au son d’un mix de DJ Philémon sous les boules à facettes pour une boum familiale.
En attendant bien sûr le second après-midi réservé aux enfants et à leur famille avec rien de moins qu’une Super Boom ! Au programme : des ateliers pour tous les âges (le Flying Coloring Wall de Studio Burö avec les fresques de Das Kopf et Postics à colorier à partir de 3 ans, mais aussi un atelier pour se frotter au film d’animation et à la technique du stop-motion -image par image- pour les 7/11 ans, et un atelier de mapping avec Scouap pour les 11/15 ans), de nouveau les jeux vidéos proposés par 3 Hit Combo, les sessions de concert aux casques de Jean-Brique Bête « alliant rythmes hypnotiques et mélodies acidulées » et surtout la performance spectaculaire proposée par Yroyto et Sati : spectacle audiovisuel et cinéma d’objet, Inside The Black Box promet en effet d’être un moment à la fois poétique et hypnotique. En résumé, Cultures Electroni[k] s’ouvrira et se clôturera donc cette année avec les [k]ids !
Alchimi[k] – Une nuit à mi-chemin entre arts et sciences aux performances époustouflantes
Pour les plus scientifiques d’entre nous, c’est sur la soirée Alchimi[k] au Diapason le jeudi 13 octobre qu’il faudra se précipiter. Organisée à l’occasion de la Fête de la Science et dédiée aux croisements entre arts et sciences, cette soirée devrait offrir de nombreuses découvertes. En effet, le festival ne propose pas que de la musique, et lorgne aussi vers d’autres arts et vers les technologies. On n’est donc pas étonné que Cultures Electroni[k] place cette nuit sous le signe des Arts & Sciences…
On y retrouvera Daïto Manabe avec son Face Visualizer (des stimuli électriques générés par des notes de musique sont envoyés sur plusieurs endroits du visage de l’artiste à l’aide d’électrodes : chaque note de musique déclenche un stimulus sur le visage, ce qui a pour effet de synchroniser musique et expressions faciales), Terminalbeach avec son Heart Chamber Orchestra (performance audiovisuelle avec 12 musiciens « classiques » et le duo Terminalbeach : chaque musicien porte un cardiofréquence-mètre : la partition sonore et les visuels qui défilent derrière eux sont générés par leur battement de coeur ; ils lisent et jouent la partition qui apparait alors sur un moniteur devant eux en temps réel -notons que les étudiants en musicologie de Rennes 2 seront associés à cette performance), Martin Messier et Nicolas Bernier avec leur Chambre des Machines (clin d’œil aux intonarumoris, ces machines à bruit construites par les futuristes italiens, les machines des deux producteurs sont constituées d’engrenages et de manivelles et sont manipulées pour engendrer une construction sonore à mi-chemin entre acoustique et électronique), mais aussi des ateliers découverte autour de la cuisine moléculaire et un dj set de Kogura Mustache dont on avait suivi la sortie d’un premier ep, Midnight Requiem, en mars dernier
Des créations Electroni[k]
En plus de ces spectacles, plusieurs créations originales seront à l’honneur durant ce festival. Dromos, la Nuit Américaine#2, Le kiosque Electronique, Esope reste ici et se repose, Alchimi[k] dont nous avons déjà parlé en sont quelques unes. Mais d’autres seront aussi propulsées sur le devant de la scène. On commence avec Space Opera, installation du collectif Théâtre Electronique qui prendra place dans la rotonde de l’Opéra de Rennes dès le 14 octobre . « En hommage aux cosmogonies et utopies cosmiques de compositeurs (Karlheinz Stockhausen), architectes (Bruno Taut), horlogers (Antide Janvier), astronomes (Nicolas Copernic), écrivains (Hermann Hesse, Olaf Stapledon), cinéastes (Stanley Kubrik) et plasticiens (Otto Piene) » (ça ne s’invente pas !), les concepteurs de cette installation ont souhaité placer les spectateurs dans une « grande machine (…) mettant en scène des objets orbitaux et des mouvements de sons et de lumières » .
Si vous avez aimé l’affiche et le teaser de Cultures Electroni[k], c’est à la Maison Internationale de Rennes qu’il faudra vous rendre. Réalisés par Jean Jullien, (son projet avec Niwoinwoin, Adventures in front of the TV, avait été présenté à l’Antipode durant Cultures Electroni[k] l’an dernier ; mêlant dessins et musiques, ces aventures retraçaient le parcours d’un personnage de série télévisé oublié qui se retrouve parachuté dans des émissions qui ne sont pas les siennes…), ce teaser et cette affiche sont représentatifs de ce qui vous attend à la MIR avec l’installation en papier découpé The Talent of Harry et Cody Binger, où deux robots se donnent en représentation.
Autre création, autre ambiance : Glasses On de TEZ. Le beatboxer, aussi connu pour avoir accompagné les CocoRosie sur scène, a peaufiné une création live à l’Antipode reposant sur son premier album et des visuels époustouflants. D’abord présenté aux scolaires à 14h30 le vendredi 14 octobre, Glasses On sera repris à 20h30 sur la scène de l’Antipode. Regardez le teaser et les photos, ça risque d’être sacrément sublime !
En bref et en résumé, Cultures Electroni[k] offrent des propositions culturelles et des spectacles pour tous les goûts et tous les publics, et tout aussi atypiques qu’enthousiasmants. On ne sait pas pour vous, mais de notre côté, on sait où on va passer la semaine…
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Cultures Electroni[k] du 10 au 16 octobre 2011.
Toutes les informations (horaires, tarifs, programmation détaillée…) sur le site de Cultures Electroni[k] : http://www.electroni-k.org/