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Joyeux anniversaire !

Demain, 08 février, cela fera tout juste un an que le premier compteur électrique nouvelle génération a été installé à Rennes dans le quartier sud-gare. « À Rennes, nous avons 130 000 compteurs à poser. À raison de 20 000 en six mois, l’opération va demander deux ans et demi », expliquait à l’époque le  directeur régional Enedis (ex-ErDF) Bretagne⁽¹⁾. L’opération de remplacement de nos vieux compteurs classiques sera donc achevée – si tout se passe bien – au deuxième semestre 2019 dans notre capitale bretonne, en 2021 sur le plan national⁽²⁾… mais la résistance s’organise et s’amplifie. Un allié de poids, plutôt inattendu, vient d’ailleurs de rallier la cause des opposant·e·s !

En effet, les sages de la Cour des Comptes se sont penchés sur le dispositif LINKY et estiment qu’il est « coûteux pour le consommateur mais avantageux pour Enedis » puisque la filiale d’EDF va bénéficier « de conditions de rémunération avantageuses. » Bref, « les gains que les compteurs peuvent apporter aux consommateurs sont encore insuffisants. »

Le rapport rendu public ce mercredi 7 février remet également en cause la contribution du système à la maîtrise de la consommation globale et à la gestion du réseau : « le système n’apportera pas les bénéfices annoncés pour la maîtrise de la demande d’énergie. » En effet, ces compteurs sont censés rendre plus lisible la consommation électrique du foyer pour que le client puisse faire des économies de facture.  Or, dans les faits, c’est un véritable parcours du combattant pour avoir des informations simples.

⁽¹⁾ Rennes. L’installation des nouveaux compteurs Linky a débuté

⁽²⁾ Faut-il se méfier des compteurs Linky ?