Les Américains ont enflammé Saint-Germain-sur-Moine dimanche soir. Au milieu d’une programmation Dub et Ska, Nashville Pussy a allumé la mèche d’un Rock n’ Roll gras et endiablé.

Un concert très attendu de certains fans venus de loin juste pour le groupe. Hurlements de guitares saturées, Nashville Pussy entre en scène devant un public encore clairsemé et quelque peu frileux. Amené par Blaine Cartwright, casquette Lynyrd Skynyrd vissée sur le crâne et porté par la guitare solo de Ruyter Suys, Madame Cartwright à la ville, le groupe se charge de briser la glace.

« High as Hell », « Piece of Ass », les titres s’enchaînent sans temps mort, avec en bonus trois titres du futur album. Au fur et à mesure que le temps se refroidit, la pluie s’est invitée, l’ambiance se réchauffe. Les festivaliers se rapprochent, premier pogo et slammers ; l’énergie des chattes de Nashville met tout le monde d’accord.

Le show se poursuit, pied au plancher, entre poses lascives de Ruyter et hurlements de Blaine, toujours droit dans ses santiags. L’alchimie entre les membres du groupe est parfaite, Nashville Pussy est un authentique groupe live, énergique et dément. La prestation est tout à la fois sonore et visuelle. Après 1H20 d’un show brûlant comme un barbecue texan, la foule se disperse, encore sonnée par l’avalanche de décibels crachée par les amplis Marshall.

Nashville Pussy vient de boucler son week-end de festivals. « See you next year », pas de doute, le groupe reviendra prochainement en France défendre son nouvel album « From Hell to Texas », attendu en 2009.

par Cédric M.