Hellfest, c’est parti…

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Arrivés pour God forbid, juste ce qui était prévu. C’est exactement ce qu’il faut pour démarrer le festival-marathon : puissant, mélodique par moment. Et premières mise à mal des clichés sur le métal : chanteur et batteur sont noirs, un des deux autres membres à la boule à zéro. On voit passer un festivalier avec un masque anti-grippe A. Apparemment certains pensent qu’il n’y a pas que les oreilles qui prennent des risques. La statue de la liberté sur la scène s’en tamponne,elle perd sa flamme.

Les Backyard Babies suivent sur la scène principale. Notre spécialiste en matériel de musique nous signale que ça va être plus rock’n’roll : les têtes d’ampli et le set de batterie donnent des indices. Il a raison. Entre les guns des débuts et le rock énervé scandinave actuel, c’est plutôt une bonne pioche, mention spéciale au guitariste soliste, bien dedans.

Des français sous la Terrorizer Tent. Blockheads c’est du Grind. C’est un peu comme un art abstrait. On peut croire que c’est juste un bloc monolithique : tout pareil. Mais si on se laisse aller dedans, on peut commencer à choper toutes les choses qui se passe. Et il s’en passe.

Eyehategod, comme dirait l’autre, c’est que des repris de justesse. Et comme dirait Abd El : c’est du lourd. On n’est pas obligé d’apprécier le chant (du monsieur qui serait une espèce de version plus cramé d’Osbourne), mais nous on a aimé.

Pas Destroyer 666 par contre. Déjà entendu ailleurs en mieux. Au moins,on est au frais sous la RockHard Tent,il était temps.

Nashville Pussy nous met dans l’ambiance avec un speech sur les chattes. On nous promet qu’on aura droit à toutes les sortes. Bon, la dame à la guitare a fait de la route,mais putain,elle assure, notamment dans ses solos-intros. Et la bassiste, malgré ses soucis de matos, est dans le show aussi. We’re so high !

On nous annonce que Pentagram est annulé. On demande notre compréhension. Un type passe, fou furieux, disant en anglais qu’il n’est pas question qu’il comprenne. Quand on est fan…

Misery Index est un deuxième groupe de Grind. Le programme nous dit que c’est un jeune groupe : le guitariste à gauche, avec ses cheveux et son imposante barbe bien blanche au milieu, je l’aurais plus vu dans un tripe druide. Mais ils sont carrément bons.

Pour Torche,article-torch1
on est arrivé en avance, pour être devant. Bon, il a fallu reculer, ça bouge trop. Au début, on pourrait se dire qu’on a affaire à un groupe punk-pop. Et puis ça part de plus en plus vers le lourd, là aussi (c’est le truc de la journée, voir du festival). J’aurais l’occasion de dire un peu plus tard au bassiste (noir, crâne rasé, chemise et T-shirt) assis tranquille avec deux de ses acolytes dans un coin par où on passe, que c’était le meilleur set que j’ai vu jusque là. Mon anglais est très approximatif. J’ai peut-être dit le contraire.

Voivod est un groupe du Québec, et nous a réservé plein de surprises (RIP mr Bélivo). La plupart des anciens membres du groupe (pas celui qui est mort bizzarement) viennent prendre part au concert : très bon esprit. Leur thrash, entre punk et jazz, fait bien plaisir. La reprise de Pink Floyd est nickel.

On passe sur l’animation bondage, glauque.

Kylesa est venu sans son chanteur-guitariste, mais deux autres ont l’habitude de pousser la voix. Et il y a deux batteurs. Pourtant, on a l’impression qu’il reste de la place dans le son. C’aurait été parfait,c’est très bien.

Entombed nous balance un sermon sur Satan avant d’entrer sur scène. Deuxième claque de la journée. Et sans les bouchon s’il-vous-plait. Le death métal, c’est bien en fait.

Le temps de remarquer que le air-drum fait des adeptes, on choppe un bout de WASP. Forcément, il n’arrive pas à s’arrêter. Moment bizarre : DOWN démarre son set quand l’autre y est encore, juste à côté. On a le son des deux. La Louisiane gagne la manche.

Un tour au market : des fringues,des disques, des bijoux et… des masques à gaz !

Les Fuel Girls passent à côté de nous, habillées.

Anthrax est presque à l’heure. Un coup d’antisocial, le plaisir de voir Scott Ian. Et on se met tout devant pour les monuments : Heaven and Hell (=Black Sabbath).article-handh

La vache : Iommi et Dio (et Buttler) sont à quelques mètres de nous. J’avais mal au dos : c’est fini (ça reviendra mais c’est magique). Heaven and hell, le morceau qu’on trouve sur l’album du même nom, conclu le concert en version longue. Epoustouflant.

 

 

4 commentaires sur “Hellfest, c’est parti…

  1. Tiphaine

    Ben ça donnerait presque envie…

  2. Anne-So

    Edguy n’est pas à l’affiche? J’avais cru lire ça qqpart…
    J’aurais bien aimé y aller dimanche (Strato,Dream theater, Epica, Manowar (même si je déteste leurs pochettes d’albums, « women be my slave »……)), mais les contraintes famille-travail……
    bon festival!

  3. Fix

    Edguy a été annulé il y a quelques temps déjà je crois, mais dans le style, le dimanche t’aurait comblée.

  4. Fix

    il est pas noir en fait Nunez, un peu bronzé juste

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