Rennes Métropole souhaite réaménager un bus pour le transformer en Maison du Vélo Mobile. Ce bus permettra de se rendre dans les communes de Rennes Métropole au plus près des habitant·es
Obligatoire dans les agglomérations de plus de 100 000 habitant·es, le conseil métropolitain a adopté son plan de déplacements urbains (PDU) pour la période 2019-2030, le jeudi 30 janvier 2020, après cinq ans de concertation et un avis favorable de la commission d’enquête. Ce document fixe pour les 10 prochaines années l’organisation des transports et doit permettre de répondre aux besoins croissants de mobilités sur le territoire de la métropole. Un des axes majeurs du PDU est de renforcer l’offre en déplacements doux et à l’intermodalité. Il prévoit également le développement des modes alternatifs en favorisant le recours aux modes actifs, que sont le vélo et le vélo à assistance électrique (VAE) pour parcourir les moyennes distances. La métropole rennaise s’est ainsi fixé l’objectif ambitieux d’atteindre 9 % de part modale de déplacements à vélo à l’horizon 2030, contre un peu moins de 5 % actuellement.
Pour cela, plusieurs projets ont déjà vu le jour comme la « vélorue » sur les quais, l’ouverture de la Maison du vélo exploitée par Keolis et située Place de Gare (anciennement rue du Puits-Mauger, NDLR) mais d’autres le seront dans les prochains mois avec la création d’une Maison du Vélo itinérante.
Sa mise en service ne sera opérationnelle qu’à partir de cet automne. Comme à Roubaix avec le « Busabiclou », l’Atelier mobile de Chambéry, cette « maison mobile du vélo itinérante », assurera les fonctions d’informations, de conseils en mobilité, de commercialisations des services vélos, d’atelier d’entretien etc. De ce que l’on sait, c’est qu’elle sillonnera la métropole entre la mi-mars et la mi-juillet pour ensuite reprendre son activité de fin août à fin octobre. Cela représenterait donc environ 30 semaines d’exploitation, avec 3 demi-journées d’animation par semaine.
Bémol : on regrette cependant que le véhicule réaménagé à cet effet soit un vieux bus mis en circulation en 2006. Même s’il est équipé d’un filtre à particules, promouvoir des modes de déplacements moins polluants en faisant rouler un « vieux diesel » reste assez cocasse.
