Ce lundi, j’ai fait un truc de dingue, j’ai regardé le JT de TF1. Confidence, c’était la première fois depuis que Ferrari le présente. Pas très à l’aise la fille de Claire Chazal. Elle devait faire bonne figure, mais face l’Empereur elle bafouille (comme d’habitude me dit-on). Elle ne pose pas des questions, elle introduit les réponses. Affligeant ! Passons ensuite au représentant de commerce : Jean-Pierre Pernault.

Je l’imagine bien dégustant une petite vinaigrette de bienvenue accompagnée d’une feuille ou deux de salade dans une cantine Courtepaille : «Un steak frites comme d’habitude Monsieur Jean-Pierre ?

Allez soyons fou, ce soir c’est andouillette et servez-moi une Pelforth.
C’est votre anniversaire Monsieur Jean-Pierre ?
Non, mieux que ça, sa Majesté m’a choisi.
Enfin, depuis le temps, c’est mérité Monsieur Jean-Pierre
(A l’attention des lecteurs qui n’ont jamais travaillé dans le commerce, ce dialogue est véridique à l’exception des noms des protagonistes)

Pernault est un con. Il se comporte comme un animateur de supermarché. Je l’imagine bien en tête de gondole pour vendre des sacs aspirateurs ou du pâté de foi (Non, je n’ai pas fait de faute d’orthographe ! C’est un jeu de mots de bon aloi).Il se marre derrière l’ouvrier qui s’adresse à Sarkozy, lui demande ensuite de se taire. Le décor « café du commerce » lui allait à merveille. Le degré zéro du journalisme. Notre auguste président est à l’abri de tout imprévu, J.P veille à son confort. Il est là pour que la parole divine puisse être véhiculée sans encombres.

Petit à petit, je décroche. Malgré ma bonne volonté affichée, je me fais chier. Une émission pour rien ? Non, je suis tombé dans le panneau. J’en ai fait le sujet de ma chronique. Sinon, c’était Haïti. Il faut savoir hiérarchiser les informations, non ?

Silie