Que serait Rennes sans les Transmusicales ?

Rennes existerait-elle sans les Trans ? Mon questionnement vous paraît idiot et purement rhétorique ? Vous pensez qu’il ne sert qu’à combler mon manque d’entrain au démarrage de cette chronique ? Vous êtes médisants. Je sens d’ailleurs la moutarde me monter au nez et j’avoue être à trois doigts d’arrêter sur le champs ma prose…

Mais en grand professionnel de la profession, je fais fi de vos remarques désobligeantes et je continue malgré cette interruption intempestive.

Donc, que serait la capitale administrative de la Bretagne (la capitale historique étant bien étendu Nantes, mais je ne veux pas foutre la merde, nous verrons ça plus tard) sans les homosexuels opérés et mélomanes ? Pas grand chose, une rue de la soif devenue une rue de la clope au bec et de la coke au pif, un parlement tellement propre qu’on a l’impression qu’il a cramé y a quinze ans, un maire inamovible depuis 1977 (ah bon, c’est plus lui ? je croyais) et un métro tellement court qu’on ne peut pas y mettre un conducteur de la CGT. Franchement, si il n’y avait pas les Trans comment pourriez-vous vivre en Intelligence ? (Non, j’habite pas là moi, je ne suis ni jeune ni drogué et encore moins homo et opéré alors…C’est bon, c’est assez long? Je peux avoir mon chèque )?