Orelsan est au cœur d’une polémique pour la misogynie de ses paroles. Deux titres notamment : « sale pute » et «J’aime pas la Saint-Valentin ».
Lorsque les associations féministes poussent des cris d’orfraies généralement ça me gonfle, rajoutez à cela les tartufferies politiques en tout genre. J’avais jusqu’ici entendu du bien de ce rappeur comparé à Mike Skinner de The Streets. Lorsqu’une ministre a demandé aux sites d’hébergement vidéo de retirer ces chansons, je me suis empressé d’écouter.
Ma sentence est sans appel : c’est nullissime !
Musicalement c’est le désert de Gobi, les paroles sont d’une bêtise effarante. Il faut avoir de la merde dans les oreilles pour trouver ces galimatias poétiques. C’est une montagne de clichés. Arrêtez vos conneries ! Ce n’est pas du hip-hop c’est de la merde ! Ce petit con n’était pas né que je dansais déjà le Smurf.
Orelsan est symptomatique de l’état du Hip-hop en France, il sent le sapin. Où est la subversion, la transgression, la revendication ? Des textes comme les siens je n’oserais pas m’essuyer les selles avec de peur d’attraper une crise hémorroïdaire. Putain quand vont-ils se sortir les doigts du cul et innover ? Où est l’originalité dans tout ça ? Provocation ne rime pas toujours avec imagination et création.
Par contre, l’interdire surtout pas, ne faîtes pas de lui un martyre culturel. Il est libre d’être mauvais. Je lui souhaite seulement de se faire casser la gueule par une « sale pute » une bonne branlée devant ses potes, une bonne fessée cul nu à la Saint Valentin.

Silie