Silie Hebdo : Mon pauvre Claude !

Retrouvez chaque semaine une délicieuse satire du duo satirique Silie Hebdo.
silie

La France va mal, l’Europe aussi et Claude Géuant c’est pire.

Cher Claude,

Difficile d’être un ami fidèle, surtout lorsque celui-ci s’appelle Nicolas Sarkozy.

Mon pauvre Claude je pense à toi durant ces fêtes de noël. Ton père noël s’avère être un sacré roublard et c’est toi qui morfle. Tu multiplies les gardes à vue.

Saurais-tu dire combien?
– Moi, je ne sais plus.

Rajoute à ces heures passées dans les commissariats, celles à venir. Ce n’est pas fini Claude. Tu es mouillé jusqu’au cou dans les affaires troubles de la Sarkozie. Que t’a-t-il promis pour que tu restes muet sur son implication?
– Matignon? Tu y crois encore?

T’es foutu Claude, ce n’est des casseroles que tu as au cul mais une usine Sitram. Tu ne peux pas t’en sortir à moins que….pour une fois tu serves la France.
Relis bien la dernière phrase. Je n’ai pas écrit que tu te serves de la France. Finies, les enveloppes bourrées de cash pour distribuer à ta clique de sous-fifres et surtout pour te bourrer les poches, à ta discrétion.

Finies les magouilles mon Claude, dis-nous. Dis-nous que Napoléon le tout-petit est un escroc à la petite semaine, un Berlusconi des Hautes-Seines. Tu pourras enfin te regarder dans le miroir sans voir un esclave. Tu sauverais la France d’un retour de la petite frappe.

Non? Tu ne veux pas.
Pourquoi? Pourquoi?

Tu n’as rien à gagner que des années de taules, d’inéligibilité et une opprobre populaire. Remarque que ta popularité n’a jamais été très haute, tu n’as pas le bagout de ton Nicolas ni l’opportunisme de Valls. Politiquement, tu es mort et physiquement lorsque je te regarde, je ne suis pas sûr de ma définition du vivant.

Bon, ce n’est pas tout, j’ai des cadeaux à emballer. Toi aussi, sois généreux offre nous Mister Come-back. Libère ta conscience, si tu en as une et je m’engage à t’envoyer une boite de chocolats à la Santé.

Il ne faut pas déconner tout de même, tes emmerdes judiciaires, tu les mérites, au moins en mémoire d’Ivan 12 ans, sans-papiers, qui s’est défenestré pour échapper à la police. Tu ne t’en souviens pas, moi si…

Silie

Guéant

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