À peine leur excellent ouvrage « F comme fières et féminisme(s) » terminé et mis à la disposition du grand public, les copains et copines de l’Imprimerie Nocturne s’attaquent à une autre lettre de l’alphabet pour explorer un nouveau thème. « Très rapidement, la lettre R comme répression s’est imposée lors de nos réunions en octobre dernier. », avoue Marie, l’une des plumes du collectif (mais pas que, puisqu’elle touche aussi à la photo, à la relecture etc. )

Entre écrasement des mouvements sociaux et restriction des libertés, le sujet est vaste et complexe mais celui-ci est abordé par le prisme historique et artistique. Au total 80 pages avec des portraits, des chroniques, un portfolio pour aborder la thématique des centres de rétention, un récit illustré sur le mouvement des gilets jaunes, des chiffres en guise de panorama. Et même quelques jeux ! « Il y a de notre part une volonté de vulgarisation, d’apporter des chiffres concrets, de les confronter aux résultats sur le terrain, bref, de remettre les pieds sur terre après un an de COVID et d’état d’urgence sanitaire. », explique Marie. « Le fil sous-jacent qui ressort de nos recherches et de nos analyses est sans doute la mise en perspective d’un racisme systémique. », conclut-elle.

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