Réveil tout doux ce samedi matin au festival du Bout du monde.
Les festivaliers sont beaucoup plus calmes qu’hier soir car ils ont été à la fête.
Les prestations de Cheick Tidiane Seck, Tryo et l’Orchestre National de Barbès ont enchanté la prairie de Landaoudec. Grace a été la vraie surprise de cette première soirée et l’immense Gilberto Gil a donné une prestation de qualité mais ses musiciens étaient un peu derrière lui et cela est bien dommage.
Ce n’est malheureusement pas la rosée qui a réveillé les campeurs-festivalier du Bout du monde mais un vrai « crachin » breton.
Peu importe, il en faut plus pour décourager une bande de copains qui organise un concours de lancer de noyau de cerise !
Ou bien encore la file impressionnante de personnes à l’entrée de la supérette du camping.
Les journaux, racontant la soirée de la veille, accompagnés de Poncho (anti-pluie) ou de petit tabouret pliant se vendent comme des petits pains.
Près d’une tente, un cinquantenaire roule sa cigarette. Je m’approche de lui et il me dit que cela fait 10 ans qu’il vient à Crozon pour apprécier la qualité de la programmation et « pour le cadre » . Il vient de Vannes et est accompagné cette année par son fils bénévole sur le site et une amie.
Le festival des Vieilles Charrues est devenu « trop grand » pour lui même si « j’ai juste vu Bruce Springteen cette année ». Cet habitué des évènements musicaux bretons « j’arrive toujours le Jeudi à Crozon » trouve que « les festivals deviennent un peu cher » et que d’après lui « moins de monde va pouvoir s’y rendre pour raison financière et certains festivals vont surement avoir du mal à s’en sortir… ».
Belle et rare rencontre pour ce dixième anniversaire du Bout du Monde.