Compte rendu écrit à six mains par Isa, Mr. B et Yann, et photographié par Mr B.
Il pleut des cordes, c’est à se pendre chantait Eiffel jadis. On n’en est pas loin en pénétrant dans le Fort ce vendredi 16 août pour cette deuxième journée de concerts au Fort St Père à la Route du Rock. La faute à des applis météo (même payantes !) qui annonçaient des « pluies éparses » et qui in extremis une fois arrivé.es sur le site, se sont transformées en « précipitations abondantes ». Bref ça commence sous des draches et quand on commence à comparer les différentes (et parfois étranges) techniques de nos voisin.es pour tenter de rester au sec (des bottes mais en t-shirt, un poncho mais des converses), voire à se demander pourquoi le bonnet de bain n’est pas tendance, ce n’est pas vraiment bien engagé. Bon, comme tout habitué.e de la Route du Rock, on est devenu des expert.es en formation de flaques et on prévoit tel bison futé les localisations des prochains encombrements boueux avec une réelle acuité. Mais pour tout dire, la pluie, bien qu’inhérente au festival, ne nous avait pas manquée ces dernières éditions au sec. On commence donc cette soirée en trois temps la capuche déjà dégoulinante. On vous raconte.
Salle 1 : déluge et frustration
Deeper
C’est donc sous de généreuses et têtues trombes de flotte que démarre Deeper sur la scène des remparts. Comme la veille avec Enola, le plan est d’ouvrir le bal plutôt sur un coup de fouet que sur une caresse. Careful!, le troisième album de ce quatuor de Chicago nous a beaucoup séduit avec ses compos solaires et sautillantes qui mêlent habilement post punk, cold wave et pop. Hélas, nous même et notre matériel photo n’étant pas suffisamment étanches, notre équipe en est réduite à écouter ça du chapiteau. C’est d’autant plus regrettable que Nic Gohl (chant lead, guitare), Shiraz Bhatt (batterie, programmation), Drew McBride (guitare, synthés) et Kevin Fairbairn (basse) vont nous offrir une belle démonstration de montée en puissance en version live. De l’énergie, un petit supplément de férocité, leurs compos prennent une belle ampleur, même à distance. Nous réalisons également en milieu de set que Nic Gohl est le sosie vocal de Robert Smith, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
C’est donc très frustrant de ne pas pouvoir vivre ça de plus près mais nous en retenons surtout que nous allons guetter de très près les occasions de les revoir au sec.
Bar Italia
On était curieux et impatients de retrouver le trio londonien (en quintet sur scène) Bar Italia, après leur passage à l’Antipode en novembre 2023 : la petite bulle indie rock intimiste avait divisé le public, du fait d’une interaction plus que minimale avec celui-ci. Depuis, ils ont écumé un paquet de festivals (Dour, Eurockéennes) et on sent qu’ils ont bossé leur set dès les premiers morceaux : après le court Rage Quit inaugural, Le trio envoie la doublette Real House Wibes / My Little Tony, avec des arrangements plus péchus que sur l’album The Twits.
On retrouve tout de suite ce qui nous avait plu sur leurs deux galettes sorties en 2023 (Tracey Denim et The Twits), un délicat mélange de shoegaze nonchalant et d’indie-pop subtile.
On apprécie également cet irrésistible entremêlement des trois voix du trio originel : la voix de la chanteuse Nina Cristante trouve son contrepoint avec celles des guitaristes Sam Fenton (qui chante derrière son bandana) et Jezmi Tarik Fehmi. Il y a bien quelques faussetés mais on se laisse embarquer par les ritournelles indies malgré l’humidité ambiante. Le set est plutôt malin, alternant temps calmes et envolées sonores, parfois au sein d’un même morceau, à coups de riffs et de rythmiques irrésistibles (Punkt). Le groupe a bossé son set : on n’est pas non plus dans une complicité folle avec le public mais il y a le minimum syndical qui permet aux courageux sous ponchos de rester sous la drache. Et puis les arrangements ont été sérieusement musclés, avec parfois une accélération du tempo comme sur Missus Morality.
La pluie cesse sur les dernières notes du concert avec le très bondissant Worlds Greatest Emoter, et à l’image de Deeper, on se dit que le groupe aurait mérité un auditoire plus large. En tout cas, on a pris notre pied, même dans les flaques.
Salle 2 : Nostalgies pop
Blonde Redhead
Les Blonde Redhead sont venus trois fois à la Route du Rock, mais quasi à chaque fois, dans des conditions humides, voire épiques si on se souvient bien. Des éclairs, l’orage en 2004, de la flotte en veux-tu en voilà en 2011, heureusement au sec en 2015, puisque c’était l’hiver et à la Nouvelle Vague (mais avec un pied de batterie qui tombe et débranche tout en rappel ! – merci Mat pour l’anecdote éclairée). Pour autant sous ces déluges et cet affolement complet des éléments (surtout en 2004 !), on en a gardé un souvenir ému et ravi. Alors certes, on aime vraiment beaucoup le trio (nommé en référence à un morceau d’Arto Lindsay) composé par les jumeaux Amedeo (chant et guitare) et Simone Pace (batterie), et Kazu Makino (chant, basse, guitare, clavier) qui se présente ce soir sur scène et on part d’avance conquis, leur touchante prestation à l’Antipode il y a quelques mois ne contribuant qu’à renforcer notre affection pour ce groupe singulier. Et tant pis si ce soir, il y a encore parfois quelques (rares) gouttes, on est d’ores et déjà heureux de les retrouver sur scène.
Même, dès l’inaugural Falling Man et son intro tout en textures (effets sur les guitares, clochettes), on est déjà pris à la gorge. La voix d’Amedeo Pace (si particulière) nous caresse l’épiderme et le choix de soigner un pont tout en finesse ne vient que magnifier le retour du refrain. Kazu change de guitare mais prend le chant lead pour un Dr Srangeluv qui nous met tout autant le cœur à l’envers à la suite. Kazu chante parfaitement, même si on sent sa gorge peut-être un peu attaquée par le froid et/ou les microbes (?) et l’intensité qu’elle met dans le refrain est des plus prenants. Derrière, les grandes tentures pailletées se balancent doucement avec le vent. On est déjà en apesanteur. Et si Kazu reste un peu reculée du devant de la scène (la faute à la pluie qui en a trempé le sol), elle danse toujours avec la même infinie classe.
Doll is mine et ses accords plaqués aux claviers par Kazu accompagnent la voix d’Amedeo et l’extrême subtilité derrière les fûts de Simone (mais quel batteur !), dont les arrangements rythmiques brillent par leur finesse. L’enchainement avec un de nos titres favoris Elephant Woman, totalement hypnotique, porté par une Kazu impériale, nous rappelle une nouvelle fois les immenses qualités de composition de ce trio magique, qui a commencé il y a une trentaine d’années avec une noise chère à Sonic Youth (eux, se sentaient plus proches de la scène de Washington DC et de Fugazi) et qui progressivement est devenu plus pop, voire art pop, avec toujours autant de talent.
D’ailleurs si on n’a pas toujours été aussi passionnés par leurs tous derniers albums, le concert de ce soir (comme celui à l’Antipode) va finir de nous faire apprécier totalement leurs titres plus récents auxquels la setlist réserve une bonne place. Du chant à deux voix de Snowman qui se répondent, se complètent, ravivant constamment l’intérêt (et sur lequel Kazu tombe la veste et la casquette), au pont suspendu de Melody Experiment venu de l’espace avec ses étranges sonorités en passant par l’excellente doublette Sit for Dinner part 1 & 2 (tous quatre sur Sit for Dinner paru en 2023) notamment. Blonde Redhead a parfaitement construit son set naviguant de temps plus enlevés en développements tout en finesse. Le public, comme nous, se laisse porter, les oreilles écarquillées de bonheur. Nous, on est définitivement touché par le sens mélodique de ce trio tout comme par la qualité et la finesse des arrangements qu’il propose.
Plus tard, la magistrale version tout en tension et relâchements du très ancien Bipolar où les rythmiques tout en harmoniques de la guitare finit de nous enthousiasmer complètement, et le Fort avec nous. Le tubesque 23 chanté par Kazu finira de sceller la communion entre le public et le trio, avant un ultime Kiss her Kiss her, parfaite conclusion d’un concert impeccable de bout en bout. Qu’il s’agisse de ce talent véritable pour les mélodies à la fois lyriques et désenchantées, du chant acidulé de Kazu Makino haut et émouvant en diable, au beau contraste offert au timbre plus nasal d’Amedeo (tout aussi émouvant), de la présence scénique étonnamment intacte de Kazu, avec une façon de bouger avec son micro immensément classe, du jeu de guitare toujours sensible d’Amedeo ou du toucher magique de Simone derrière ses fûts (qui joue aussi des mélodies avec sa batterie), quelque chose se passe. Et touche. Il y a définitivement de la magie dans ce groupe.
Etienne Daho
Après une version énergique mais sensible de L’invitation pour lancer les hostilités avec classe, Étienne Daho en cuir noir, visiblement ravi de revenir après 2018, s’adresse pour la première fois à la foule et commence par nous remercier d’avoir bravé la pluie pour assister au concert. Débutons donc par un point météo : la prestation de l’éternel rennais de cœur s’est quasi déroulée complètement au sec et, dans le public compact en rangs serrés devant la scène, on aura même tout le loisir de sécher complètement. Une première réussite pour nous, avouons-le prosaïquement ! En fond de scène et sur les côtés, des écrans permettent la diffusion de visuels changeants et souvent de très bel effet, particulièrement variés dans leur forme et leurs univers, chouette écrin pour la prestation qui va suivre. Aussitôt, Etienne Daho remercie et présente les (excellents) musiciens qui l’accompagnent sur scène : Marcelo Giuliani à la basse, François Poggio à la guitare, Jean-Louis Pierot à la guitare et aux claviers, Colin Russeil à la batterie, juste à côté d’une fort belle section de cordes (Julien Gaben à l’alto, Marco Theves au violon et Rafaël Cumont-Vioque au violoncelle). Chouette, se dit-on, les arrangements vont être à nouveau aux petits oignons et on ne se trompe pas !
Va suivre un concert qui fera la part belle aux tubes éternels du garçon, parfaitement ré-arrangés, pour le grand plaisir d’un Fort totalement conquis. Pour que cette nuit dure toute la vie, chante le Fort sur Le grand sommeil qui enchaîne. Les hanches balancent ensuite pour une version club et enlevée de Sortir ce soir qui déchaine les chœurs à gorge déployées de la foule. La version épurée (d’abord piano voix avec seulement le chanteur éclairé dans un halo de lumière) du plus récent mais très réussi Le Phare, est loin de réfréner les ardeurs. D’autant que Daho prend le temps d’expliquer ce qu’il doit à ses idoles, Marquis de Sade bien sûr, Elli et Jacno, Françoise Hardy, Jane Birkin, Jacques Dutronc (dont les noms sont bien sûr fêtés par les cris du public) et raconte sa rencontre avec Gainsbourg par l’intermédiaire de Dany pour lancer la cover Comme un boomerang. On l’a dit, on aime d’abord Daho pour des amours partagées et son enthousiasme de fan absolu qui en font toujours un réel passeur. Il le montre à nouveau ce soir.
Un passage par un crépitant Virus X, lui aussi composé à St Malo (comme Le phare), énergique en diable relance encore l’amour de la foule. Mais la suite des tubes, encore des tubes (mais qu’est-ce qu’il y en a !) s’enchaine pour la plus grande joie de toute une foule, avec dans le désordre un hyper fédérateur Des attractions désastre où la toujours élégante silhouette du chanteur danse en ombre chinoise sur les écrans rouges, le très cinématographique L’homme qui marche aux cordes parfaitement arrangées, ou un Duel au Soleil repris par tout un Fort, sans oublier un magnifique En surface (sans Dominique A, mais on l’entend dans nos cœurs) et ses irrésistibles cordes. Et nous voilà toutes et tous (ou presque) à hurler les bras en l’air « n’importe quoi, ce sera bien… ». Daho danse. Le fort danse et tout le monde est Tombé pour la France.
On applaudit d’ailleurs encore l’épatant équilibre trouvé par Daho entre le rock, la musique qui l’a formé, remué, bouleversé et dont il se tient toujours un peu à l’écart pour trouver sa propre voie/voix et la variété la plus fédératrice. Conciliant ses amours rock et yéyé, le garçon garde le cap de son univers singulier et fait preuve avec ses musiciens d’une touchante et indéniable générosité sur scène. La communion se poursuit d’ailleurs sur un formidable Bleu comme toi qui nous verra chanter comme tout.es à tue-tête « down down down » en dansant, le sourire jusqu’aux oreilles. Le premier jour (du reste de ta vie) tout en délicatesse pop envoie le Fort la tête sous les étoiles (même sous les nuages !), et après une étonnante version duo de Tirer sur les étoiles la nuit (avec l’image de Vanessa Paradis qui danse en grand sur les écrans, et sa voix enregistrée), un Week end à Rome braillé à pleins poumons par toute la foulefinit de faire de ce moment un temps de partage. Merci, tellement, salue Daho, ému, tous ses musiciens autour de lui, à un public en totale communion.
Un Epaule Tattoo tout aussi fédérateur débutera un bienvenu rappel, accueilli dans les cris. Faisant une dernière fois fondre le Fort, Daho poursuit Il n’est pas de hasard, il est des rendez-vous. Celui-ci fut tout autant réussi que célébré. On le répète, la singularité et la générosité de ce garçon, même si on ne l’écoute pas souvent, font qu’il reste une figure particulièrement attachante de la musique d’ici. Au final, un concert d’une jolie classe, comme toujours avec ce garçon. Touché, Monsieur Daho.
Salle 3 : Pluie… de décibels
Debby Friday
On pourrait expédier très vite le cas de Debby Friday en formules assassines et peu bienveillantes. On résistera à cette facilité malsaine (qui aurait pu être libératrice, on se l’accorde) en restant bref. Nous voilà en effet circonspects. Après des premiers morceaux d’électro teintés d’indus assez hargneux, la Canadienne née au Niger avait choisi de varier un peu le propos en hésitant avec des atours plus pop Rnb (pour dire très vite) sur un premier album Good Luck sorti sur Sub pop l’an dernier. Làs, cette difficulté à choisir son sillon nous avait déjà mis la puce à l’oreille. Sur scène, ce sera pire. Ils sont trois. Debbie Friday, donc, à la parfaite silhouette (on évite d’habitude les constatations sur le physique et l’apparence des artistes, or convenons-en, cela fait ici partie de la performance), qui danse et chante sur le devant de la scène. Derrière, un gars aux machines et platines (?) et de temps en temps un guitariste qui tente de venir diversifier le propos.
Alors certes ça envoie et ça tabasse lourd. Et c’est parfait pour faire trémousser ceux qui ont depuis longtemps dépassé les 2 grammes. Les rythmiques en mode blitz compresseurs dont la subtilité avoisinent celle de Donald Trump, les essais (ratés) de la guitare d’apporter un peu d’originalité (dont un solo poussif – mais qui joue encore ce type de solo en 2024 ?) ou l’inouïe complexité des paroles (i love to love, on cite) ont du mal à flatter notre légendaire bienveillance. Alors certes, Debby Friday donne de sa personne, danse sans interruption, descend même sur les crash barrières pour tendre le micro (était-ce vraiment une bonne idée au-dessus de deux grammes) à son public et joue toutes ses cartes d’ambianceuse. On reste de marbre. Mais on reconnaitra que d’aucun.es semblent tout de même apprécier et que beaucoup dansent encore devant la scène. C’en est déjà bien assez pour nous, on s’éloigne de guerre lasse, l’oreille meurtrie, en se disant que c’était même meilleur sur disque. Un concert qu’on préfèrera oublier mais on souhaite vivement à Debby Friday de trouver sa voie et d’affiner son chemin musical dans l’avenir.
Metz
Après le pénible épisode Debby Friday, nous comptions bien sur le trio canadien METZ pour remettre les pendules à l’heure.
Baptisé ainsi en souvenir d’une mémorable tournée de leur formation précédente dans la préfecture lorraine, la bande nous a déjà prouvé à deux reprises sur le festival ses compétences d’artificiers scéniques. Ils vont de nouveau largement les confirmer. Le set fait bien sûr la part belle aux titres d’Up On Gravity Hill, leur dernier disque de 2024. Si leur tentative d’élargir leur domaine de la lutte du son sur ce cinquième disque ne nous a pas totalement convaincu, en live, c‘est une toute autre affaire. Batterie atomique, basse crassouilleuse et retorse, larsens fulgurants et hurlements à s’arracher la gorge, leur mélange de noise rock et de punk hardcore nous cueille encore une fois comme un uppercut sous le menton. Leur son énorme et leur finesse de jeu dans la fureur sont toujours un régal de précision et de fougue. L’introductif No Reservation / Love Comes Crashing, l’imparable Entwined (Street Light Buzz) et même la ballade Light Your Way Home en ressortent superbement magnifiés. De plus, ils nous offrent une conséquente sélection de ce qui se fait de plus dévastateur dans leur imposante discographie. On se prend donc à plein volume les monstrueux Blind Youth Industrial Park, Hail Taxi ou The Swimmer. En guise de cerise sur le gâteau fourré à la dynamite, on a même droit au riff diabolique d’Headache, premier titre de leur premier disque, en guise d’hommage touchant de sincérité à celles et ceux qui les suivent depuis le début. Un monumental A Boat to Drown In final pour boucler l’affaire et on ressort de là aussi séchés que ravis.
Fat Dog
On comptait sur Fat Dog pour conclure en beauté la soirée, en conservant l’énergie des festivaliers chauffés à blanc par Metz. On était plutôt confiants, car si la discographie se limite à une poignée de singles, le combo a affolé la presse musicale britannique avec ses lives.
Le groupe débarque sur scène avec, en tête, le frontman Joe Love, survêtement bleu clair et chapka bien enfoncée sur la tête. Il est entouré de 4 musicien.ne.s, machines/guitare, saxophone, batterie, basse et tout ce petit monde démarre pied au plancher, avec une belle énergie punk. Punk sous toutes ses formes : du ska-punk avec un sax qui nous fait penser à du Madness sous stéroïdes (Wither), de la polka-punk ou quelque chose de semblable sur le très étiré King of the Slugs, de l’electro-punk avec nappes de synthés qui transforme le Fort en dancefloor géant (All the Same).
On ne peut pas vraiment parler de set carré avec un projet aussi jeune (le premier album ne sortira qu’en septembre) : le début du concert est bien bordélique, la fin du concert est meublée à l’arrache, mais on ne peut pas leur enlever le fait de s’éclater sur scène, à l’image des deux musiciens qui se lancent dans une danse face à face en plein milieu d’un morceau. On ne comprend pas tout (le machiniste/claviériste/guitariste qui remonte son tee-shirt sur la tête et se lance dans un monologue), mais le public s’en fout et nous aussi : dans le final, Joe Love enflamme tout le monde devant les barrières avec un rock fiévreux balancé à mille à l’heure (Running), mi-chanté, mi-braillé.
On est curieux de voir ce que le quintet donnera sur scène avec un peu plus de bouteille : ils joueront d’ailleurs à l’Antipode en octobre prochain.
On quitte le Fort, humides et moulus jusqu’à l’os, mais ravis de ce final foutraque.
Notre galerie photos complète de la soirée du vendredi
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La Route du Rock Collection Eté aura lieu du 14 au 17 août 2024 à St Malo et au Fort de St Père
Immense gratitude pour ce long commentaire détaillé d.une soirée memoranle sous la pluie et dans la gadoue dans la joie er la ferveur devant des musiciens près a braver les éléments sur la Route du Rock lors de ce festival du 16/17 Aout 2024 ….Bravo.a tous les musiciens
Bravo à tous les techniciens
Vive Étienne Daho !
Et que durent les moments doux !