Jeudi soir au Sablier, Bruno a encore assuré dans la programmation. La venue de Nicolas Jules nouvelle version a encouragé le public rennais à suivre cet artiste. Sortie de son prochain et nouvel album en avril. Vivement !!
Mais il n’est pas arrivé comme ça sur scène. Pour dire, il monte même en grade car à force de faire des premières parties, il a aussi eu le droit d’en avoir une.
Le groupe Sébastopol a plus ralenti le public. Les premiers bâillements de certains dès le premier quart d’heure voulaient en dire beaucoup. Les textes platoniques, des musiciens pas trop rodés… Pas très original tout ça, une sorte de déjà vu. C’est une des premières fois que j’approuve la loi anti-tabac.
Une pose cigarette devenait nécessaire
dehors !
Puis arrive Nicolas Jules et son Orchestre, un homme batterie. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en le re-voyant car il est vrai que son spectacle est très bien rodé et lorsqu’on le revoit, on connait les boutades et tout ce qui va avec.
Cependant, là, nouvelle version. Et c’est la grande classe. Le duo guitare-batterie est vraiment très très performant et audible. De plus, le batteur est réellement drôle et les mimiques qu’il fait pendant les morceaux sont les bienvenues.
On ne sait plus où donner de la tête entre Nicolas Jules chantant et son compère un semblant autiste restant bloqué sur le grelot placé sur la caisse claire. Ceci dit, on rigole et le temps passe vite, trop vite. À noter aussi le coté plus rock’n’roll du groupe. Bref, ce talentueux compositeur prouve qu’il sait parfaitement innover, en gardant cette dérision humoristique qu’on adore.
Bien joué..