La soirée débute avec Arthur Ribo pour « le concert dont vous êtes l’auteur ».
Dans son spectacle, le public commence par écrire un mot sur un bout de papier, qu’Arthur Ribo vient pêcher avec son épuisette. Il pioche alors 3 mots et se lance dans une chanson improvisée sur cette simple base, accompagné d’un musicien multi-instrumentiste. Il parvient même à placer les plus incongrus (HSBC voleurs, entourloupette…), sans blancs ni hésitations.
Avec son débit, sa gouaille et son humour, le public est vite conquis: ses capacités d’improvisations semblent sans limites. Une très belle surprise pour commencer la soirée.
C’est Faada Freddy qui prend le relais et au vu du public présent sous le Magic Mirror, c’est le plus attendu de la soirée.
Accompagné de 5 chanteurs, il crée des morceaux a capella, uniquement accompagné de chœurs, d’instrumentations vocales, de beat box et de percussions corporelles (le public est aussi mis à contribution).
Tout au long du concert on découvre l’immense palette de l’artiste : soul, gospel, reggae et même skat dans une superbe improvisation finale où le groupe reprend sur un rythme techno Soul Makossa de Manu Dibango. Le show est parfait (mais un peu trop millimétré) et le public ressort bluffé par la performance.
Après une petite pause c’est VKNG (prononcez VIKING) qui enchaîne avec sa pop dansante. Maxime Delpierre (guitare) et Thomas de Pourquery (chant), les deux fondateurs du groupe, ont créé une musique taillée pour les dance-floors en alliant soul, pop et disco. Le groupe se lâche totalement sur scène et Thomas De Pourquery est un chanteur généreux avec le public, qui en redemande.
Dernier groupe de la soirée, Kadebostany avait de quoi plaire sur le papier: leurs clips et quelques vidéos glanées sur le net nous avaient mis l’eau à la bouche. Hélas, leur prestation totalement incohérente nous a laissé sur notre faim. Sans fil conducteur, on passe de l’électro au rap, du rock au dub ou de la fanfare à la ballade pop. Le groupe, trop dans la démonstration, n’a pas fait l’unanimité.
Pour finir la soirée, Rebeka Warrior des Sexy Sushi est venue faire un mix electro malheureusement plus proche d’un technival que de l’esprit guinguette des soirées au Magic Mirror.