Commencer une journée de concerts par un grand verre de lait, c’est ce que proposent les agriculteurs locaux.
« Qui n’a pas eu son verre de blanc ? » Ce n’est pas la production de leurs vignes que les agriculteurs du Poher offrent aux festivaliers mais un grand verre de lait frais. « Les festivaliers n’ont pas les moyens de payer partout pendant le week-end, nous leur proposons donc une solution alternative, gratuite et saine », explique l’un des trente agriculteurs bénévoles.
En trois jours ils auront écoulé 3000 litres de lait, soit 25 000 verres servis. Une façon pour eux de montrer l’implication des habitants du Poher dans l’organisation des Vieilles Charrues. Et le contact entre les ruraux et les spectateurs est très convivial ; il n’est pas rare qu’un festivalier échange un verre de pastis contre du lait ! « Même si on ne boit jamais de lait, c’est devenu un rituel depuis que l’on vient aux Charrues » s’amusent Isa et Benoit, verre de « blanc » à la main.
Le lait remède à la gueule de bois ? En tout cas, les agriculteurs du Poher seront présents l’année prochaine. Ça fera en effet dix ans qu’ils offrent aux festivaliers le « blanc » du matin.
ça vaut pas la traditionnelle bière au réveil!
C’est rince cochon comme qui disaient mes aïeuls ! Apres une bonne cuite.. rien de mieux au reveil ! 🙂