Flashback 80’s côté punk à La Cité

Il existe quelques noms dans le paysage punk rock français qui évoquent toute une époque! Et c’est ce vendredi 27 mars 2009 que La Cité propose un petit retour dans les 80’s grâce à cette soirée qui étonnera les plus incrédules et surprendra les puristes de tous genres.Gagnez vos places ici

PARABELLUM

Pendant que des sauvageons aux crêtes flamboyantes ne jurent que par « Nada 1984 », trois hurluberlus décident de préparer la guerre pour avoir la paix (Si Vis Pacem Parabellum).
Vétérans du rock alternatif des 80’s, le groupe se forme en mai 1984 sur les marches de l’ ANPE du Xème arrondissement de Paris.
Les premiers titres sont composés grâce à la technique dite des « trois – huit »: 8′ pour le texte, 8’pour la musique et 8 bières pour arroser la nouvelle compo! Et la base de leur répertoire se crée avec la naissance de titre comme « Stalag 27« , « Momo », « La bombe et moa », …
Fin 84, le groupe trouve quand même le temps d’enregistrer son premier 45 tours. Une galette au son exécrable mais à la pochette simplement énorme. Cette photo de deux flics de Guy Ferranchis associée au slogan « on est tous gouvernés par des imbéciles » va devenir, avec plus tard le portrait de Chirac déchiré par un « Anarchie en Chiraquie« , les symboles visuels des Parabellum.
On leur doit également la remise à jour de deux chansons oubliées « Cayenne » et « La Belle », une reprise du « Amsterdam » de Brel sur de nouvelles paroles, et de nombreuses compos punk flirtant avec le bon vieux rock- à Billy, comme le visionnaire « Anarchie en Chiraquie« , le sympathique « Saturnin« , l’ anti clérical « Welcome to Paradise » et le manifeste « Osmose 99« .
Après avoir rendu les armes en juin 91, ils les ont repris fin 97 pour des albums studio, du live, du best of, de l’intégrale, …
En 2007, le groupe nous balance un énorme « Si Vis Pacem« , preuve s’il en fallait, qu’ils sont toujours en pleine forme.

TAGADA JONES

Véritable fer de lance de la scène punk hardcore française, Tagada Jones existe depuis 1993 mais c’est seulement en 1995 que ces rénnais sortent leur premier CD éponyme, dans la veine punk rock.
Le groupe ne cesse de peaufiner sa musique qui assimile au fur et à mesure des courants musicaux divers tel que le métal, l’électro, le hardcore ou encore le dub.
Chanté, parfois hurlé en français, les textes du combo donne dans le sévèrement burné, engagé et intelligent. Tagada Jones serait une coquille métallique sans les paroles corrosives qui sont les leurs. Après avoir dévoilé « L’envers du décor » en 2003 et mis « Le feu aux Poudres » en 2006, ils passent le cap symbolique des mille représentations en 2007 et remettent « http://www.enrageprod.com/boutique/images/ENR050-400.jpg » en 2008 avec leur sixième album qui trouve un parfait équilibre entre conscience sociopolitique affûtée et virulence sonore, à mi-chemin entre un retour punk et une évolution électro hardcore.
Une musique qui ne ressemble à rien d’autre que du Tagada Jones.

BANANE METALIK

En 1989, l’univers du rock’n’roll français accouche d’un monstre psychotique: Banane Métalik.
Leur show Gore’n’roll nous livre un féroce mix de rock’n’roll punk entraîné par de nombreux apports musicaux comme du théremine et du violon sur des morceaux burtoniens, des parties d’orgue torturées pour une bonne dose de punk garage, une trompette mexicaine d’outre tombe, te tout couplé d’une imagerie à base de culte horrifique.
Après un premier enregistrement épuisé en moins d’un mois, les « Sanglantes Confessions » de 1992 leur ouvrent les portes d’une reconnaissance internationale. Ils enchaînent alors les concerts dans toutes l’Europe et enregistrent leur véritable premier opus en 1994: « Requiem de la Dépravation« .
Le groupe est contraint de se séparer en 95 et après dix ans d’absence et un retour plébiscité par moult fans à travers le monde, ils enregistrent « Sex, Blood and Gore’n’roll » alignant des tubes survitaminés dans un florilège de riffs tranchants et de mélodie rythmées.
Le nouveau bébé des Banane « Nice to meat You« , respire le rock’n’roll et bénéficie d’une production soignée, sans oublier la participation de guests de renom comme Loran des Berus’, Duche des Nevrotis Explosions et Laurent des Mass Murderers.
Ils reviennent ce soir pour injecter une bonne dose d’hystérie accompagnés de leur go-gore danseuse aussi sexy que déchaînée pour un concert digne des meilleurs films d’horreur !

ULTRA VOMIT

Ultra Vomit esu un groupe de brutal death grindcore qui naquit, selon la légende, à Nantes dans les années 2000 après une dégustation de kebab.
Après deux ans passé à répéter et quelques concerts dans la région nantaise, ils enregistrent un premier album « Kebabized at Birth » contenant treize pistes d’un « brutal death peinard ». Une signature chez I.V.G. Prod et Obliteration Records (label japonais) plus tard, Ultra Vomit enregistre en juillet 2003 « Monsieur Patate« (qui sortira en avril 2004) dans lequel ils se permettent de reprendre des chansons d’anthologies comme « Une Souris Verte« , toujours avec cette petite influence de grind et de death à la Nasum, Dying Fétus ou Gronibard.
Il faudra patienter jusqu’en 2008 pour que nos tocards bien aimés se remettent enfin au travail et sortent « Objectif: Thunes« , un disque dans lequel tous les styles sont abordés: death, black, brutal et même du Kyo’s touch. Un album très con mais très solide musicalement parlant, basé sur un fond parodiant outrageusement les plus grands noms du métal et des paroles enfantines en complet décalage avec la ‘violence’ de la musique.
L’absurde et le burlesque des textes, les plans très clichés, la parfaite maîtrise des instruments des musiciens, soit vous détesterez, soit vous adorerez !

Pense bête :
Parabellum, Tagada Jones, Banane Métalik, Ultra Vomit
Le 27 mars 2009
Salle de La Cité 19h30
Tarif: 18 €uros

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