Les Tombées de la Nuit proposait un concert de Joy, le nouveau projet de Marc Huyghens hier soir à l’Antipode. Une ambiance éthérée sur fond de riffs de guitare électrique, airs de violoncelle et percussions ; un enchantement…
21H, la salle de l’Antipode à Cleunay n’est pas bondée et la pénombre est de mise. J’ai hâte de découvrir en live ce nouveau projet de l’ancien chanteur de Venus, groupe Belge qui a quitté l’orbite il y a 2 ans. Les quatre titres du Myspace m’ont déjà mis l’eau à la bouche et je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi JOY! Pourquoi ce nom aux antipodes de cette musique sombre, éthérée et minimaliste, ou alors serait-ce une joie toute simple, le bonheur d’être en vie, une joie pessimiste…
Le concert commence enfin, la voix particulière grave et légère de Marc entame le premier morceau et c’est le ravissement, un style épuré soutenu par le violoncelle de Anja Naucler et les choeurs et percussions de Françoise Vidick. Les riffs de guitare électrique viennent déchirer par moments les mélodies lancinantes et sombres, l’ambiance est à la contemplation, emportée par la rythmique du violoncelle et des percussions. On se laisse volontiers emporter dans cet univers aux croisées des mondes musicaux de Syd Matters, Mark Lanegan et Isobel Campbell ou encore Matt Elliott.
Un de mes passages préférés reste le morceau « No7 », voix ténébreuse, envolée crescendo accompagnée du violoncelle puis de la guitare. Un tube en puissance à la sauce soft-Rock, une complainte dramatique qui vous cloue sur place et vous entête.
Il ne nous reste plus qu’à attendre le premier album de JOY!