A l’heure à laquelle j’écris ces lignes, Johnny va aussi bien que Yasser Arafat ou Omar Bongo. Il a même soulevé un Hummer en sortant du coma et bu cul-sec une bouteille de bourbon. Après avoir traversé l’hôpital en Harley, il est allé se recoucher pour se reposer afin de reprendre le 8 janvier sa tournée. C’est en substance ce que Camus, son producteur nous a dit. Johnny est un super héros ou plutôt une super cash-machine.
Moi, je le plains ce vieux. J’ai du respect pour le phénomène sociétal qui brille de mille feux depuis cinquante ans. Le voir dans un fauteuil roulant déguisé en rock star m’a blessé dans mon orgueil national. J’ai enfourché ma Suzuki 125 et mon tee-shirt Husky et j’ai foncé dans le froid casser la gueule du pseudo chirurgien qui a cherché à nous priver de ce symbole de l’identité française. Qu’allons devenir sans Johnny ? Nicolas le tout-petit est préoccupé. Il en a même parlé au conseil européen. Lorsque Johnny se meurt, rien à branler du réchauffement climatique. Imaginez les manchettes des tabloïds du monde entier : « Copenhague, Sarkozy ne signe pas, il est au chevet de l’idole des vieux »
Tout ça n’est une question d’argent. Il y a tout de même un point de croissance à la clé pour le P.I.B et vingt millions d’euros pour Camus. Il ne faudrait pas que son jouet se casse. Celui qui se réjouit, c’est Pascal Nègre, patron d’Universal, traîné dans la boue par l’entourage du chanteur. Les compilations sont sous presse prêtes à inonder le marché. Objectif : niquer Michaël Jackson.
Même si Johnny Halliday nous quitte Johnny Pognon sera là pour toujours.
Silie
tout simplement génial
excellent l’article silie tu est un génie