Je vais vous entretenir d’un sujet difficile qui ne fera pas l’unanimité mais plaire à tout le monde n’a jamais été le but de ces chroniques. 

Comme vous le savez, une petite fille a récemment été égorgée par des dogs allemands élevés par ses parents. C’est terrible ! Etre élevé par des parents qui élèvent des dogs allemands. Il y a des enfants qui n’ont pas de chance… Dans pareils cas, les chiens sont abattus mais cela ne me paraît pas être la meilleure solution. Sans compter le manque à gagner cruel pour l’éleveur. Je propose pour ma part l’euthanasie des « propriétaires ». Ces pauvres chiens ne font qu’obéir à leur instinct animal. Coupable mais pas responsable.

Quel besoin a-t-on de « posséder » un chien dangereux ? Pour se protéger ? Mon cul ! C’est purement et simplement un transfert psychanalytique de puissance. Eprouver le petit frisson du bad boy ou de la bad girl en se promenant dans les rues pour choquer le bourgeois. Mais il n’y a rien de politique là dedans. C’est un accessoire de mode à rapprocher des sacs Vuitton, des Converses et de la doudoune Montclerc. C’est un signe d’appartenance à une tribu. L’envie ou plutôt le besoin de se marquer sociologiquement.

Ils n’ont qu’à faire comme moi. Je suis l’heureux propriétaire d’un ver de terre. C’est paisible un ver de terre. C’est propre et c’est discret. Aucun problème de violence avec mon ver de terre. Il aère le terrain de ma propriété avec ses copains et rentre gentiment le soir se coucher dans sa motte près de la cuisine. J’ai hésité entre plusieurs noms (Tyson, Mesrine, Scarface) et finalement j’ai opté pour Poinçonneur. C’est mignon et ça lui va bien.

Silie