Silie Hebdo : De la triste condition des banquiers américains.


Ne sachant que faire de mon temps et de mon argent, je me suis rendu cette semaine à New York.

J’avais quelques affaires à régler avec un certain Bernie M. à qui j’avais confié un centième de mes économies et qui ne répond plus au téléphone depuis quelques semaines.
Passons.

Après un merveilleux déjeuner au Havana room, je lus, comme à mon habitude, le New York Times.

Je dois avouer avoir versé une larme à la lecture de l’enquête « $5OO, OOO Goes Faster Than One Might Think » d’Allen Salkin. Il décrit avec acuité l’aberration que constitue le plafonnement à cinq cents milles dollars par an de la rémunération des banquiers aidés par l’Etat fédéral des Etats-Unis d’Amérique.

Comment peut-on vivre à New York dans un quartier correct comme l’Upper East Side et maintenir son rang avec seulement cinq cents milles dollars ?
C’est vrai, il faut vraiment être sans le sou pour ne pas se rendre compte d’une telle situation. Comment payer le coach, la gouvernante, le chauffeur ? Comment ?

Et la résidence secondaire, les études dans une institution privée et le soutien scolaire qui va avec ? Comment ? En dessous de deux millions de dollars, nos amis sont obligés de confier leurs enfants à l’école publique? Obama est vraiment sans cœur! Se rend-il compte du prix d’une robe de soirée ? C’est bien simple, il n’y a plus rien en dessous de dix milles dollars.

Révolté, j’ai décidé de faire œuvre de charité et je lance ici, dans ce blog, un appel à la générosité publique. Aidons les banquiers américains injustement touchés par cette mesure bolchévique. Oui, aidons les à maintenir leur niveau de vie car en serions nous là sans eux ?

Silie

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