A la surprise générale, Barack Obama s’est vu attribué le prix Nobel de la paix « pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie internationale et de la coopération entre les peuples ». Etonnant au regard de son bilan diplomatique qui pour l’instant se résume à des discours et très peu d’actes. Mais est-ce vraiment sur son bilan qu’il doit son prix ou est-ce plutôt une piqure de rappel comme l’a si bien suggéré Cécile Duflot ? Une manière originale de mettre la pression sur le président américain en lui rappelant l’espoir qu’il incarne et la désillusion qui serait la notre de le voir se convertir à la realpolitik la plus cynique.

Je l’adore Cécile Suflot, comme l’a appelée Sarkozy. Elle tient un discours qui ne doit rien au populisme, pas de petites phrases. Elle dit tout haut ce que nous ne voulons pas entendre. Elle a le style Besancenot sans les excès et les impasses dialectiques. Elle ne bâtit pas sa carrière sur des lieux communs et ne brosse pas dans le sens du poil (de sanglier). Elle a de la répartie, pas de langue de bois et elle fait des gaffes. En résumé, elle est ordinaire. Elle ne fait pas comme si. Elle est un bol d’air frais dans le composteur de la politique française. Elle incarne un véritable renouveau du personnel politique à mille lieux de ces arrivistes de Valls ou autre quadra du P.S qui ne sont là que pour leur pomme. Ils tueraient père et mère pour un marocain. Je vais arrêter de parler du P.S, je vais encore m’énerver.

Vive Cécile Duflot, prix Nobel de l’honnêteté, de la simplicité et de la citoyenneté.

Il est vrai que Frédéric Mitterrand eut été un beau prix Nobel de la paix « pour ses efforts extraordinaires en faveur…de la coopération entre les peuples ». Pour ce magnifique élan de rapprochement (par derrière de préférence) entre les gros blancs riches et les petits jaunes pauvres. Mince, c’est vrai qu’il est désormais interdit de critiquer le ministre de la culture sans être taxé de facho. C’est vrai, il n’y a rien de choquant à payer un adulte consentant qui se prostitue depuis l’âge de dix ans après avoir été vendu par ses parents surtout à Bangkok. Surtout lorsque l’on a une belle plume (dans le cul).

Silie