Comme vous avez pu le remarquer,«Silie Hebdo»avait disparu des colonnes d’Alter1fo.
Je m’étais lassé de chroniquer la même actualité que les autres, de « crier avec les chiens » comme disait machiavéliquement François Mitterrand.
Cependant, je dois avouer que l’absence de réaction à l’égard de mon départ volontaire m’a profondément touché. Ma boîte aux lettres croulait sous les publicités, mais pas une missive, pas un mot de regret d’un lecteur assidu. Salaud!

Après avoir longuement réfléchi, j’ai décidé de revenir pour le bonheur de personne. Mais j’y ai mis mes conditions, je tournerai le dos au présent, à l’instant et ferai cap vers le passé.
En 1967, les Rolling Stones chantaient « Who wants Yesterday’s Paper? Nobody in this world » et bien moi, Silie, excentrique devant l’Eternel, je chroniquerai en mon âme et conscience l’actualité la moins fraîche qui soit, celle d’il y a tout juste…cent ans.
Grâce aux archives de l’édition rennaise de l’Ouest-Eclair, j’humerai l’air d’un temps révolu, bien loin des turpitudes contemporaines.
Décision prise dans l’allégresse générale, je me ruais tel un cabri sur le merveilleux site de la Bibliothèque Nationale de France : http://gallica.bnf.fr
Je flânais heureux de cette nouvelle vie de chroniqueur qui s’offrait à moi et tombait sur la Une du 3 novembre 1910 :

« Le ministère Briand démissionne tout entier mais… Monsieur Briand est chargé de reconstituer le nouveau cabinet».

Tout lien avec des évènements récents serait bien évidemment purement fortuit.

Silie