Et voilà, ça fait plus d’un mois que je suis ici. Retrouvez les dernières nouvelles et l’escapade en Andalousie…
Le périple continue: alors j’en étais où ?
Avec Gildas, nous partons pour Toledo, magnifique ville appartenant au patrimoine de l’Unesco. Beaucoup de choses à voir évidemment mais toute cette Jérusalem européenne est payante. Nous décidons tout de même de visiter la fameuse cathédrale: 7€ sans réduction étudiant. Mais bon, les tableaux du Greco, Raphael, Van Dyck nous font oublier tout ça.
Puis la vie commence à s’enchaîner tranquillement dans la capitale espagnole. Je prends peu à peu mes repères et les journées se passent. Chacune est différente.
Nous visitons également une sierra (montagne) à 1h de Madrid. Excellent et surprenant. Et quelle bonne idée de vouloir grimper tout en haut de ce sommet, en chaussures basses et en short. C’est vrai que ça valait le détour mais bon pour y accéder, il a fallu parcourir des buissons de ronces. Les chemins de rando n’existant pas. Et puis rien de tel que de déjeuner avec du bon pain, du fromage maison et du jambon.
Une fois rentré à casa, une bonne nuit de sommeil était la bienvenue.
Que dire de plus, les soirées dans Madrid sont toujours aussi jouissives. Malasaña est vraiment un bon quartier pour vivre la nuit et le NASRI est le bon bar « branché rock’n roll » que j’ai trouvé. Je crois même que c’est un bar de lesbiennes… L’ambiance est, comment dire, underground je pense. Les DJ’s sont des filles avec des casques moumoutes passant de la très très bonne musique. Enfin ! Car je crois que Madrid n’est pas une capitale musicale comme peuvent l’être Londres, Berlin, Paris, (Rennes ???). Bref, ce bar est très bien et la bière n’est pas chère.
Ah oui également, en ce qui concerne les études. Je suis allé à ce fameux musée Reina Sofia qui va être le temps de 6 mois, ma salle de classe. C’est du délire, vraiment. Jeudi avait lieu la réunion de pré-rentrée. Toute la crème madrilène était présente. Et puis quelle classe d’arriver en retard au premier rendez-vous. Vous savez, vous rentrez dans une salle où l’entrée est située à côté de la table d’honneur, devant tout le monde. Et puis un peu en sueur car faut courir dans ce métro pour pas perdre de temps. Donc j’arrive dans cette salle en courant, que de nerfs. Et là, grosse grosse ambiance. Le calme Olympien. Tout le monde est assis (le seul étant debout à côté du directeur de la promo étant moi: une colonne qui essaie de se dissimuler dans le décor.. ). J’avais vraiment envie de dire: COUCOU c’est moi, me voilà !!
Passons.
C’est la première année que le Musée propose un partenariat avec l’UAM. Les professeurs ont l’air sympa, branchés à fond art contemporain, milieu que je connais pas et que je vais découvrir. J’ai toujours eu du mal avec cet aspect élitiste qu’il représente au sein de la culture. En tout cas, mes camarades de classe semblent être des personnes simples, cool.
Et puis quelle est la meilleure façon de commencer l’année ?? En allant avec les étudiants de la promo dans un bar en périphérie du musée, après la réunion. J’ai remarqué que les Espagnols ont vraiment du mal à dire mon prénom. De ce fait, les présentations se font dans la joie autour d’un verre de vin premier prix. On y reste 3 heures. Vivement lundi pour le début des cours. En tout cas, nouveau week-end et nouvelle direction: Ubéda: la ville de mon coloc Fran. Et là-bas ce week-end: c’est la Féria !!!
Raconter tout ce périple serait trop long… Ma première fois en Andalousie ! Incroyable. Je fais un vite briefing: Tout d’abord le départ: embouteillage dans Madrid. Jusque là tout va bien. Puis intervient le premier élément perturbateur: on se trompe d’autoroute. Mais on s’en est aperçus au bout de 1h et demie. Du coup demi-tour (pas sur la route évidemment): je sentais déjà le fait que ce Viaje allait être original. Bon. On arrive enfin 5h1/2 après (alors qu’en général le parcours dure moins de 3h…). On va direct à la féria mais avant botellon: ces fameux rassemblement de personnes sur des places où tout le monde boit… puis enfin la féria: beaucoup de monde et de styles très différents. Je ne connaissais pas la veste de costard rose, et bien maintenant si. On se couche vers les 6h du matin.
Le lever s’est du coup effectué un peu plus tard que prévu. A peine levé, on reprend la voiture (on se trompe de route évidemment) pour déjeuner en pleine montage au milieu de champs d’oliviers car la famille de Fran est propriétaire de parcelles. Le repas fut très bon et sa famille très touchante. On sort assez tard puis on visite très rapidement Ubéda, classé à l’UNESCO tout de même. Et c’est reparti, repas chez la abuela (la grand-mère). Toute la famille présente de nouveau mais plus nombreuse. On a rigolé de nombreuses fois. En repartant, on devait passer chez Fran pour prendre des pulls. On avait tout sauf les clés. Re-périple improvisé à la recherche des clés. On perd du temps mais ça en vaut la peine. Arrivé enfin au botellon, le monde s’étant multiplié par 5, on se met à la culture locale. On bouge par la suite vers 4h du matin à la féria même. Grosse grosse ambiance ! On se couche sur les coups de 8h. Passons. Le levé fut une fois de plus décalé de quelques heures. A peine levé, on passe à table: la maman de Fran nous a préparé des truites fricassées (sympa le petit déj’). On prend enfin notre temps et nous nous préparons à partir.
Quelque heures plus tard, on est enfin sur la route. Autre et dernier élément perturbateur: accident sur l’autoroute: pas prévu celui-là ! Il y avait tous les retours vers la capitale et des ralentissements. On pile et on se fait rentrer dedans. Des jeunes rentrants du Portugal n’ont pas vu le 307 freiner devant eux. Le constat dure une bonne heure: pas de blessé et encore moins de mort.
Arrivé à Madrid, le temps de finir cette article et je me couche les idées plein la tête ! Quel week-end. Mais comme on dit: le meilleur reste à venir: car aujourd’hui, c’est la rentrée des classes à Reina Sofia..
Atentamente
ya vengo, tio! prépare moi la 1/2 pension pour deux semaines fin novembre