La contestation étudiante s’amplifie

Les étudiants réclament l’abrogation de la loi Pécresse sur l’autonomie des universités. Ils étaient réunis en coordination nationale ce week-end à Rennes. Ils prévoient des Assemblées générales dans une cinquantaine d’universités cette semaine.

Les présidents d’universités mettent en avant le noyautage du mouvement étudiant par des organisations d’extrême gauche. En effet, les assemblées générales ayant voté les blocages ne rassemblent qu’une minorité des étudiants. Face à cela, Valérie Pécresse, la ministre de l’enseignement supérieur, appelle les étudiants à se rendre massivement dans les assemblées générales.

Cependant, des organisations étudiantes rejettent les revendications anti-autonomie. L’Unef de Bruno Julliard, qui avait négocié la réforme au mois de juillet, appel à amplifier le mouvement, mais plutôt pour négocier sur les conditions de vie étudiante. Un discours relayé par certains étudiants pour qui le mouvement de contestation concerne autant la réforme de l’université, que la politique du gouvernement en général.

Le syndicat lycéen FIDL, a annoncé ce week-end qu’il rejoignait le mouvement. Cela va dans le sens d’une amplification, en même temps que la contestation sociale. Les étudiants se joindront aux cortèges des manifestations les 14 et 20 novembre prochain. De quoi grossir un peu plus les rangs.

1 commentaires sur “La contestation étudiante s’amplifie

  1. atala

    N.S. a délibérément choisi de mener toutes les réformes annoncées au cours de sa campagne, en même temps. Il semble souhater un nouveau Mai 68 à la faveur duquel (c’est du moins son calcul), il gagnera l’appui d’ine très large partie de l’opinion et pourra alors agir à sa guise sans même avoir besoin d’un plébiscite. Il sera sans coup d’Etat, un enouveau Napoléon III, . Il deviendra Napoléon le tout petit.

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