[interview] Fauna Nova sort son premier album FURZ/BOTCH

Le trio rennais Fauna Nova sort le vendredi 26 septembre son premier album FURZ/BOTCH. À cette occasion, nous avons rencontré la bande au complet et on a causé du disque, d’obsessions et d’accidents malheureux et heureux.

Fauna Nova est une formation rennaise qu’on suit avec une grande attention depuis déjà quelques temps. Le groupe a d’abord été le projet de Maxime Poubanne (Tchewsky and Wood / We Are Van Peebles) qui y compose, programme, joue de la guitare et chante et de Pierre Alexis Rouillé AKA Péah (Memoranda) aux synthés et au gong. Il est désormais complété par Nicolas Disez (Nüde) à la basse et au chant. Le groupe a d’abord mis en ligne en juin 2023, Hello Mind Chasm, un premier EP, puis le très réussi single single Polite Boy dans la foulée. Leur musique entre groove hypnotique kraut rock, vertiges psychédéliques et rock synthétique brumeux s’adresse autant au cerveau qu’aux tripes et au bassin. Leur très réussi premier long format FURZ/BOTCH sort le 26 septembre 2025 en vinyle, en K7 et en CD grâce aux forces conjointes des labels Araki Records, Mimizu Izuru, Ideal Crash label, Kerviniou Recordz, URGENCE DISK RECORDS et de la Ferarock. On a rencontré le trio au complet et autour d’un verre pour en causer en détails.

Péah, Max et Nico © Anne MARZELIERE

alter1fo : À quel moment, vous vous êtes dit, : « On est prêt pour un album » ?

Max : Il y a un an et demi à peu près. Après avoir sorti le premier EP on a longtemps hésité entre un deuxième EP, voire deux EP et un album.
Nico : Et puis, comme les morceaux étaient là, on s’est dit allons-y.
Max : On vient de cette école des albums. On avait dès le début l’idée en tête qu’il nous fallait un album pour marquer le coup.

Comment s’est passé l’enregistrement des titres ? Vous en avez gardé dix pour le disque. En aviez-vous plus ou vous avez tout mis ?

Max : On en a enregistré dix et on a tout mis. On a même créé un supplémentaire qui est « le morceau caché » du disque. On a enregistré en août 2024 au Studio Sovaj, que j’ai monté avec des potes et dont je fais toujours partie. On y était sans personne, que nous trois en autonomie.
Péah : On y est resté six jours alors qu’on en avait prévu sept et ça s’est passé, en gros, en trois temps. On avait toutes les parties de boîte à rythme prêtes. Les deux premiers jours, Max et Nico ont enregistré les parties basse/guitare ensemble pour qu’on ait cette ambiance du studio qui vibre avec les grattes. Après, pendant un jour et demi, j’ai fait les parties synthé. On a fini par les voix puis les arrangements… et puis on a passé une demi-journée de sauvetage de disque dur ! On a failli perdre tous les enregistrements au cinquième jour ! (Rires)
Max : Oh la vache, j’avais oublié ça. On avait presque tout. Je suis rentré chez moi avec le disque dur. Je l’ai branché sur mon PC. Au démarrage, il a fait une sauvegarde sur google drive et il y a eu un bug. Il n’a pas compris tous ces trucs nouveaux et il a tout supprimé (Rires).
Nico : On arrive tous les deux au studio le lendemain et on trouve Maxime tout blanc.
Max : Je ne leur avais rien dit parce que je pensais qu’en fait la sauvegarde était sur le PC au studio puisque je ne voyais plus rien sur mon disque dur. J’ai eu un petit stress en arrivant.
Péah : Ce qui nous a mis la puce à l’oreille, c’est qu’il est arrivé un peu en avance alors qu’il arrive toujours un peu en retard (Rires).
Max : Plus rien sur le disque dur et plus rien sur le PC.
Nico : Max n’avait plus de voix.
Max : Finalement, on s’est payé un bon logiciel de récupération et on a tout retrouvé quasi nickel.
Péah : J’ai juste dû refaire un synthé. On s’en est bien sorti parce qu’on ne voyait vraiment pas comment on allait trouver l’énergie de repartir de zéro.

Nico : On a enregistré sept morceaux au studio et on en a repris trois du EP : Polite Boy, Dance et Mechanical. Ils avaient été enregistrés dans le studio de Péah et on les a remixés, remasterisés…
Péah : … et même un peu réarrangés.
Max : C’était assez horrible à faire parce qu’il fallait revenir sur des morceaux que tu as déjà écouté plein de fois, retrouver comment tu les avais faits… en plus, on avait mis des tas de pistes alors que pour les nouveaux titres de l’album, on avait évité de le faire. Donc retrouver la même couleur, c’était compliqué et ce sont les morceaux sur lesquels j’ai passé le plus de temps au final.
Péah : L’album a été enregistré de manière plus « brute ». Pour l’EP, on commençait tout juste le projet à deux avec Max et on voulait chiader tous les détails. On faisait tous les instruments à deux et, du coup, ça nous prenait trois jours par morceau.
Max : Pour le disque, on savait où on voulait aller. Il n’y a quasiment aucun re-re sur cet album (« re-recording », technique d’enregistrement qui consiste à enregistrer des sons pour les rajouter à d’autres sons déjà enregistrés pour les mélanger au moment du mixage).
Nico : On voulait capter l’énergie le plus directement possible.

Ça s’entend bien sur l’album. C’est Max qui a fait le mixage et l’indispensable Thomas Poli le mastering. Comment ça s’est fait cette collaboration ?

Max : Au tout début, on s’est d’abord dit qu’on allait demander à quelqu’un de l’étranger de masteriser le disque. On pensait à quelqu’un comme le new yorkais Ryan Morey qui a bossé sur les albums de Suuns.
Péah : En fait, c’était cher et surtout ça nous semblait difficile de faire des retours à un gars qui est à l’autre bout du monde alors qu’on a des gens très compétents dans le coin.
Max : C’est Péah qui a suggéré Thomas Poli un jour et ça nous a fait tilt direct.
Péah : Il commençait tout juste à faire des mastering à l’époque.
Nico : On adore le travail qu’il a fait sur le disque.

Vous sortez l’album en vinyle, CD et K7. C’était évident pour vous d’avoir tous les supports physiques ou est-ce que vous vous êtes posés la question du dématérialisé ?

Max : C’était une évidence. Pour le CD, c’est un peu particulier puisqu’on n’était pas parti dessus et c’est le label anglais Mimizu Izuru qui nous l’a proposé.
Péah : L’idée de base, c’était le vinyle. Après, Marie d’Ideal Crash est une copine et elle nous a proposé de sortir les K7 ce qui nous a semblé très cool.

Le vinyle (et le CD) ont une très belle pochette d’Émilie Gaudin. Comment s’est passée la conception ?

Nico : On lui avait demandé juste le graphisme de la pochette et, en plus, elle a aussi fait le design graphique. Elle a géré tous les formats des envois à l’imprimeur. Ce qui nous arrangeait bien.
Max : On est tous très content du résultat. Bravo Emilie !

Elle avait écouté le disque avant la création ou elle vous a proposé un truc ?

Nico : Je crois qu’elle l’a encore plus écouté que moi ! Elle avait écouté les tout premiers morceaux. C’est même elle qui m’a motivé à jouer dans Fauna Nova quand c’était encore juste le projet de Max et Péah.

On va maintenant dérouler des questions sur chaque morceau en suivant l’ordre du disque. Il démarre avec la montée progressive d’Obsession. Qu’est-ce qui vous a décidé à débuter par ce titre ? Quelles sont vos obsessions respectives ?

Péah : Ce n’était pas une évidence. L’ordre des morceaux s’est décidé assez tard dans la semaine d’enregistrement. On a même pensé commencer par celui qui termine le disque.
Max : Ce qui est bien dans ce morceau, c’est que les choses se mettent en place progressivement et que ça nous semblait bien comme ouverture. C’est un morceau qui parle plutôt de drogue… ce qui n’est pas forcément mon obsession. Je rassure mes parents (Rires). Par contre, je sais que je peux être très jusqu’au-boutiste dans le détail.
Nico : De mon côté, j’ai plus des TOC que des obsessions en fait.
Péah : Moi, j’ai une obsession débile, c’est de récupérer du matos de son ou de musique qui ne fonctionne plus pour le réparer.
Nico : Sinon, on a tous la même obsession : c’est que quand on joue nos morceaux en live tout soit nickel. Les erreurs en concert, même si on nous dit que ça ne s’entendait pas, ça nous énerve vraiment.

C’est ensuite le redoutable Deutsch qui déboule. C’est le titre le plus long du disque et à mon avis le plus efficace avec une construction tout en ruptures et en fausses fins. Qui parle allemand dans le groupe ?

En chœur : Personne !
Péah : Je sais juste demander une bière mais c’est tout.

Au moins, c’est annoncé dans le morceau. Qu’est-ce qui fait pour vous que cette langue apporte instantanément une esthétique particulière à un morceau ?

Nico : C’est une langue qui correspond à notre style.
Max : Elle a la fois une certaine froideur et une belle sonorité. Je crois qu’on peut dire merci à Stephan Eicher pour son titre Eisbaer (dans son premier groupe Grauzone).
Péah : Quand on a commencé le projet, on avait en commun avec Max un amour du krautrock et des groupes comme Neu!. Il a toujours dit : « Un jour, je ferai un morceau en allemand » et voilà.
Max : Du coup, on se dit maintenant que sur d’autres morceaux ça pourrait être bien cool. Ce qui est aussi marrant sur ce titre c’est qu’il vient d’une erreur. Je montais un autre très long morceau (qui au final va donner trois morceaux) et j’ai fait sans le vouloir une boucle minuscule qui faisait un rythme que j’ai trouvé trop cool. A partir de ces 5 secondes, j’ai fait tout un montage qui était le début du morceau qui est Deutsch.
Péah : Il y avait déjà tellement de trucs dans ce morceau que je savais plus quoi faire et que j’ai juste fait une note de synthé répétées pendant 5 minutes.
Nico : Et c’est ce qui donne toute la couleur du titre. Il y a aussi une petite erreur de larsen qui vient parfaitement relancer le morceau sur la fin.

Vive les erreurs donc. Quels sont vos groupes allemands préférés ?

Péah : Neu! je peux écouter le premier disque en boucle mais j’aime aussi beaucoup Can et Popol Vuh en ambient.
Nico : Kraftwerk aussi.
Péah : Et Scorpions bien sûr (qui passe justement sur la playlist du bar) ! (Rires)

Pour ce titre, vous avez réalisé un clip haut en couleurs. D’où vient cette idée bigarrée ?

Péah : ça vient de Max !
Max : C’était une fausse bonne idée (rires).  C’était surtout une idée graphique. A la base, il y avait cette image de ballons de peinture qui nous explosaient à la tronche. J’avais en tête les clips de ouf du groupe canadien Ok Go avec des trucs visuels très forts. Je me suis dit pourquoi pas essayer un truc dans le genre. Ce n’était pas vraiment pour raconter quelque chose mais je trouvais ça cool et intéressant dans la petite mise en danger… et ça a été l’enfer. Les ballons devaient donc nous péter à la figure. J’avais fait des tests avant car Xavier Guillaumin qui a filmé et monté le clip avait des doutes sur le dispositif. J’ai donc essayé et ça n’a jamais marché. J’ai tout un tas de vidéos avec des ballons qui tombent à mes pieds sans exploser.
Nico : ça pourrait presque faire un autre clip !
Max : Sur le tournage, ça a fonctionné pour Nico et Péah mais avec moi ça n’éclatait qu’à moitié ou ça tombait sur l’épaule ! A chaque fois, je devais aller prendre une douche. On était au mois d’octobre et on se les pelait.

On reste sur un rythme bien soutenu et des boucles synthétiques qui font tourner la tête avec Polite Boy. Autre titre bien tendu mais je crois que vous avez fait appel au batteur Mathieu Roguez sur ce morceau. Pourquoi ?

Max : Sur tous les autres titres, on a une boîte à rythme et sur celui-là c’est batteur plus boîte à rythme. Mathieu a fait partie de Fauna Nova très tôt, avant même que ça s’appelle comme ça. L’idée s’était d’apporter un peu de diversité, même si elle est bien en retrait dans l’enregistrement, et d’ajouter des vraies percussions à toutes ces machines. C’est déjà fait à la base parce que la boîte à rythme est programmée avec tout un mélange de samples. Je pense que si on avait un peu plus de temps, on aurait eu encore plus de percussions.

Le disque enchaine avec Kill Yr Brain. A mes oreilles, le titre évoque une esthétique sonore proche de celle du groupe Vox Low, avec un kraut rock très texturé. Est-ce que c’est un groupe dont vous vous sentez proches ? Quelles autres références on vous a citées sur ce disque et est-ce qu’il y en a de surprenantes pour vous  ?

Péah : Au début de nos retours, on nous a cité plusieurs fois Vox Low. Ce qui est marrant c’est que je me suis retouvé à tourner avec eux avec Sarakiniko. En terme de son, je vois bien le rapprochement.
Max : Il y a Suuns aussi qui revient souvent. Le bourdonnement sur Kill Yr Brain il fait clairement penser à ce groupe.
Péah : Jean-Louis Brossard nous a parlé de DAF mais je ne trouve pas que ça nous ressemble tant que ça.

La première face se termine sur Beaumer, morceau plus en retenue et mélancolique. Est-ce que ce titre, c’est votre idée d’une ballade ?

Max : Une ballade à la mer alors (rires). Beaumer, c’est une plage de Carnac. En fait, j’ai perdu un de mes meilleurs amis et ce morceau parle de lui. C’est un morceau qui a été écrit en quatre heures ; directement dans l’émotion. Du coup, il est un peu à part sur le disque.
Péah : Quand Max nous l’a proposé, il nous a demandé si ça n’était pas un peu trop pop mais non, on a trouvé ça très bien.
Nico : Il est mélancolique mais aussi joyeux ce titre avec ce côté pop et moins tendu. En plus en concert, il passe vachement bien.

La face B débute avec Beast. Morceau toute basse en avant avec ce riff tout en écho qui vient planer par dessus. Je trouve que c’est un morceau dont l’ambiance est entre celle des morceaux plus tendus et celle plus calme Beaumer. C’était l’idée de faire un pont entre les deux ?

Max : C’est un morceau qu’on traine depuis très longtemps dont j’ai fait plein de versions. C’est un tout petit morceau de Beast qui a donné Deutsch… et il y aura même un autre bout qui donnera sûrement un autre titre. C’est un morceau à tiroir. Le morceau en entier ressemblait plus à ce qu’on fait mais ça ne marchait pas. J’ai donc préféré enlever des choses. C’est peut-être le morceau avec lequel j’ai le plus de mal en live mais sur le disque je trouve que ça fonctionne.
Nico : Sur les titres qu’on aime pas jouer en live, on a tous des morceaux différents.
Max : Quand j’ai envoyé ce morceau à Péah, il m’a encouragé à ne pas avoir peur de faire des riffs bien catchy à la The Kills.

On a ensuite le très robotique Mechanical. Vous utlisez des instruments et des machines. C’est un équilibre qui se fait naturellement ou est-ce que vous avez réajusté ça sur certains morceaux ?

Max : Quand j’envoie un morceau aux gars, il y a la boîte à rythme, la basse, la guitare, un synthé et le mellotron. Il manque en général quelques synthés à ajouter pour Péah. Nico me dit de faire les parties basse et que si elles le saoulent, il les changera. Pour l’instant, on fonctionne comme ça aussi parce que passé la quarantaine, c’est plus compliqué de répéter. On a pris le pli que ce soit moi qui compose et que les gars me font des retours, positifs ou négatifs. Pour l’équilibre, je démarre souvent par boîte à rythme/basse comme base et c’est la discussion entre nous qui va aboutir au morceau.

Sur quels morceaux, y a-t-il eu le plus de discussion ?

Nico : Peut-être animals ? Dès le début, ça nous semblait moins abouti et même sur le mix après.
Max : l’arrivée de Nico nous a obligé à trouver un nouvel équilibre mais, en fait, les titres dont on a trop discuté, on ne les a pas mis sur le disque.

Après c’est Dance, un autre morceau plutôt mélancolique pour un appel à la danse. Qui est le meilleur danseur de vous trois ?

Nico : On n’a pas encore fait de concours de danse.
Péah : Après, dans le côté ‘danse stupide », c’est Max qui est sûrement le plus à même de se lâcher.
Max : Comme on n’a pas encore fait de mariage ensemble, on n’en sait rien. C’est le test absolu.

Et puisqu’on parle de danse, c’est quoi vos meilleurs souvenirs de concert ?

Nico : Ce n’est pas évident de savoir quel a été notre meilleur concert, car chacun ont leurs propres anecdotes ; comme par exemple au village d’Alphonse où l’on se demandait si on allait jouer le soir, en extérieur, lorsqu’on on voyait la météo exécrable de l’après-midi… Puis au final c’était un super moment ce soir là!
Max : Pour l’instant, on n’a pas eu de mauvais concert. Même pour des lieux où on se disait à l’arrivée que ce n’était pas gagné on en repartait content.
Péah : On se souvient plus des accidents comme quand Nico a perdu sa sangle de basse ou qu’il a arraché les cables et qu’on n’entendait plus la boîte à rythme.
Nico : J’ai acheté une basse plus petite du coup (rires). Il y aussi eu la fête de la musique au Oan’s Pub où on n’entendait plus le charley de la boîte à rythme et c’était très compliqué. Je n’avais aucun repère pour démarrer le morceau.

Sur la dernière ligne droite, on revient à un titre plus rapide avec Animals en avant dernier. C’est un morceau bien misanthrope. Qui a écrit les paroles du titre ? Et sur l’album en général ? Quelle place a le chant dans votre composition ?

Max : C’est moi qui écrit les paroles. Elles arrivent souvent à la fin ou aux trois quart. Quand je compose, j’ai souvent les voix en tête mais ça reste flexible. Je le garde souvent pour la fin parce que j’ai toujours la fausse idée que c’est le truc le plus simple (rires). Après deux jours à bosser sur la boîte à rythme, une autre à faire la guitare et la basse, j’ai un peu tendance à expédier ça.

L’album se conclut par To Be Continued, un instrumental chouettement chelou. Ça me fait penser au genre de petits délires qu’on pouvait trouver en morceau caché à la fin des CD après un temps de silence. D’où est venue l’idée de finir sur ces points de suspension ? C’est quoi la suite des aventures pour Fauna Nova ?

Péah : On a fait exprès de laisser quelques secondes au début du titre pour que les gens se disent « Ha, c’est fini » et que le temps qu’ils aillent à leur platine, le morceau démarre.
Nico : Si tu es assis à quatre mètres de ta chaine hi-fi (Rires) Après, il est noté en titre donc ce n’est pas vraiment un titre caché.
Max : Pour la suite, on part dans l’idée d’un deuxième EP ou d’un deuxième album.
Péah : On avait aussi en tête à notre arrivée en studio de faire des interludes, des bidouilles de transition entre les morceaux. En fait, on n’a pas eu le temps et on a improvisé ce truc avec ce qu’on avait sous la main. Il a failli ouvrir le disque et finalement il conclut le disque avec ce titre que Max a trouvé qui ouvre sur la suite de ce qu’on a bien l’intention de faire.
Max : L’idée, ce sera de commencer le second album par un truc inspiré de ce morceau là.

FURZ/BOTCH DE Fauna Nova
est trouvable chez tous les bons disquaires
à partir du 26 septembre 2025

Release party le samedi 4 octobre à Grabuge, Rennes
On vous en parle en détails très bientôt

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