Femme, sois sage et tais-toi !

Vous le saviez, vous, que les sages-femmes étaient  en grève illimitée depuis presque 7 mois ? Non ? Avouez-le… En même temps, vous n’êtes pas seul·e dans ce cas et vous êtes largement pardonnable : très peu de médias continuent de relayer l’information, et pour cause : une sage-femme en grève reste une femme au travail et niveau « image », cela n’est pas très vendeur, coco ! Et puis, il faut croire que porter des blouses qu’elles soient roses ou blanches, cela vous rend invisible aux yeux du plus grand nombre et surtout des politiques en place, ceux-là même qui étaient soucieux de votre situation lorsqu’ils siégeaient, peinards, sur les bancs de  l’opposition. Paradoxe du pouvoir.

Pourtant, les sages-femmes ont multiplié les actions pour se faire entendre : sit-in, camping sauvage devant les hôpitaux en plein hiver, opération-escargot , rassemblements, inscriptions symboliques à Pôle emploi, plus de 70% des maternités en grève. Peut-être devraient-elles penser à s’affubler de bonnets rouges pour être entendues, défiler en taxi ou ironiquement prendre exemple sur les non-moins-sages-femens… allez savoir.

Bref, malgré plusieurs mois de grève, un mouvement national de grande ampleur, les sages-femmes ne baissent pas les bras et continuent leur lutte pour faire valoir leurs droits, avec un seul mot d’ordre la santé des femmes. Nous avons rencontré Isabelle et Marion, parlant au nom du collectif et syndiquées ONSFF (Organisation Nationale des Syndicats de Sages Femmes) afin de discuter du malaise des sages-femmes.***

« On vous a aidés à naître. Aidez-nous à nous faire reconnaître »

Depuis le 16 octobre, à l’appel d’un collectif regroupant  l’ensemble des organisations professionnelles et étudiantes (l’Organisation Nationale des Syndicats de Sages Femmes, le Collège National des Sages-femmes de France, la Conférence nationale des enseignants en maïeutique, l’Association nationale des étudiants sages-femmes, l’Association Nationale des Sages-Femmes Cadres, et un syndicat représentatif de la Fonction Publique Hospitalière : la CFTC),  un mouvement de grève touche les sages-femmes. Grève à « la japonaise » car les sages-femmes sont assignées à tenir leur poste pour assurer la prise en charge normale des patients. La profession se sent méprisée par le gouvernement (celui-là et même les précédents d’ailleurs…) et s’inquiète de son avenir.  L’élément déclencheur de ce mouvement : le nouveau projet de Loi de Santé 2014 du gouvernement qui avait volontairement ?  oublié d’inclure cette profession+d’1fos  et ne prévoyait aucune réforme alors que cela est fortement demandé depuis plusieurs années.

Isabelle, Marion : « Il y a toujours eu  des manifestations de sages-femmes au moins une fois à deux fois par an ces dernières années. Les revendications sont toujours les mêmes et que l’on résume sous le slogan « une femme, une sage-femme ». Nous demandons de revoir les décrets de périnatalité afin de nous laisser plus de temps avec les femmes, être moins dans le rendement et plus dans l’humain. »

D’autant plus que  de nombreux indicateurs sont au rouge et sont alarmants : l’accès à la santé se complique de plus en plus et les femmes sont les premières touchées, particulièrement celles en situation de précarité. 50% des femmes n’ont pas de consultation post-natale, 75% pas d’entretien prénatal +d’1fos.
Pire, la France connaît une régression au classement du taux de morbi-mortalité+d’1fos, il existe également une recrudescence de maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis. Une femme sur cinq entre 25 et 50 ans n’a pas bénéficié d’un frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus depuis 5 ans, 12 % des 18-24 ans n’ont pas de suivi gynécologique+d’1fos..…liste non exhaustive et non réjouissante!

« Le 16 octobre, il y a eu un sit-in devant le Ministère de la Santé, une délégation a été reçue. On leur a juste proposé un atelier de 3 heures pour réfléchir sur le rôle des sages-femmes. Cela a mis le feu aux poudres et énervé beaucoup de monde… Un appel à la grève illimitée a alors été lancé. »

Une des revendications majeures du collectif est tout simplement celle de faire connaitre au grand public l’ensemble de leurs champs d’actions et de leurs compétences qui ont évolué ces dernières années. Et oui, les sages-femmes, on ne le sait pas assez, ne sont pas là uniquement pour « faire naître» les nouveaux-nés, cela n’est que la partie visible de leur métier : oubliez donc la série Baby Boom qui repasse actuellement à la télé, pseudo-docu, pseudo-réalité, vraie fiction+d’1fos.

Depuis 2009, elles  peuvent donner des consultations relatives à la prévention en gynécologie+d’1fos, et depuis toujours elles peuvent effectuer l’accompagnement psychologique, les suites de couche, le dépistage de pathologies, la prise en charge et le traitement de certaines d’entre elles, parfois en collaboration avec les autres professionnels de santé. Elles sont aussi compétentes pour prescrire des contraceptifs et certains types de médicaments à leurs patientes, tout ceci sous réserve de situations pathologiques.

Elles veulent donc être reconnues comme professionnelles de premier recours, c’est-à-dire comme le praticien vers lequel les femmes peuvent être orientées en premier pour leur suivi gynécologique. En France, la norme est celle d’aller chez un gynécologue.

« Nous revendiquons le droit de participer aux 1ers recours. Depuis 2009, cela fait bien partie de nos compétences clairement. C’est-à-dire que lorsqu’une femme ne présente aucun souci de santé, elle puisse être suivie par une sage-femme pour le suivi gynécologique et le suivi de grossesse. Cela permettra également de libérer du temps pour les gynécos qui sont, pour le coup, vraiment spécialisés dans le suivi gynéco et grossesses pathologiques. »***

En demandant leur inscription dans la stratégie nationale de santé, le collectif souhaite donc véritablement remettre la sage-femme au cœur du parcours de soin de chaque femme. Mais sans communication, comment en être informé ? Posons-nous la question de savoir pourquoi sur une  boîte de médicaments ou une boîte de pilules contraceptives, il est indiqué « parlez-en à votre médecin ou à votre gynécologue » en  oubliant d’apposer la mention  « ou à votre sage-femme » ?

Vous imaginez bien que cette proposition fait grincer les dents de certains : le 21 janvier, cinq intersyndicales de praticiens hospitaliers et le syndicat de gynécologues et obstétriciens Syngof ont « alerté » les pouvoirs publics car selon eux l’émancipation des sages-femmes va déstructurer les salles d’accouchements et mettre en danger les patientes+d’1fos . Rien que ça, dis donc…!  

J’dis ça, j’dis rien mais certains gynécos libéraux ont peut-être peur aussi de perdre un peu de leur part du « gâteau » si une partie de leurs actes s’en vont vers les sages-femmes surtout que ces consultations se feraient sans dépassement d’honoraires…

Il faut aussi savoir que dans 15-20 ans, la relève des gynécos n’est plus trop assuré. Déjà qu’il faut au minimum entre un et deux mois pour obtenir un rendez vous +d’1fos. D’ailleurs, on s’en inquiétait même jusque sous les dorures du Sénat +d’1fos. En effet, la profession de gynécologue est confrontée à un vieillissement de ses praticiens puisque la majorité d’entre eux ont entre 50 et 62 ans, leur départ à la retraite est donc tout proche. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un quart des femmes en âge de consulter seulement ont la possibilité d’avoir accès à un gynécologue médical étant donné leur faible nombre.

« A Redon, par exemple, il existe un médecin gynécologue qui est parti en retraite et n’a pas été remplacé… Pourtant il ne me semble pas que la ville de Redon  soit dépeuplée... »

Redon mais aussi une grande ville comme Rennes où certains gynéco commencent à refuser de nouvelles patientes, et certaines femmes sont donc obligées de se tourner vers des médecins généralistes ayant une spécialité gynéco.

Liz : « Mon ancienne gynéco, conventionnée secteur 2 (40 euros la consultation remboursée 21 euros) chez qui il fallait prendre rendez-vous 6 mois à l’avance sauf urgence est partie en retraite. J’avais réussi à entrer dans sa patientèle. Beaucoup de gynécos à Rennes ne prennent même plus de nouvelles patientes !. Elle est remplacée par une médecin généraliste avec spécialité gynéco qui ne consulte qu’une semaine sur deux… Je crois que je vais finir par abandonner en fait… »

Les médecins généralistes croulent sous le travail, le problème du désert médical se pose de plus en plus, comment répondre alors à ce défi sans intégrer dans le parcours de soin les sages femmes ?

Pour la FNCGM (Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale), même combat face aux revendications, c’est tout aussi cash et sans détour : « Céder aux sages-femmes sur le « premier recours, c’est brader la santé des femmes et revenir loin en arrière+d’1fos ».  A cette accusation+d’1fos , la présidente de l’ONSSF Caroline Raquin répond clairement qu’ « en salle d’accouchement, les femmes ne voient à aucun moment un médecin tant que tout va bien»

Si l’on se tourne vers ce qu’il se fait en dehors de nos frontières, l’ONG « Save The Children » classe la Suède deuxième au classement des pays au monde où il est le plus aisé de devenir mère, juste derrière la Finlande. Et devinez quoi, la loi suédoise rend les sages-femmes autonomes et responsables des soins apportés lors d’une grossesse normale. Concrètement, une femme dont la grossesse promet d’être sans complication sera suivie exclusivement par une sage-femme, sans rencontrer de médecin. Un système qui a donc fait ses preuves +d’1fos.

Une autre étude, cette fois-ci, de l’ONG « Cochrane » +d’1fos  a même montré que les sages-femmes de premier recours permettent de réduire la mortalité maternelle, fœtale et néonatale, et que ce système aiderait l’Etat dans sa volonté de faire des économies , comme l’a indiqué la Cour des comptes +d’1fos , et de combler la raréfaction annoncée des gynécologues de ville.***

***

« Métier formidable. Statut fort minable. »

Une autre demande importante des sages-femmes porte sur la réparation d’une injustice qui dure depuis toujours en l’occurrence le changement de  statut de leur profession et revendique celui de praticien hospitalier, réservé jusqu’à présent aux médecins et chirurgiens-dentistes. Attention au choix des mots, les sages-femmes ne demandent pas le statut de médecin mais bien le statut de profession médicale+d’1fos. En effet, même si leur métier est reconnu comme profession médicale par le Code de la Santé Publique, bizarrement les sages-femmes sont considérées à l’hôpital comme du personnel non médical. Illogique et injuste forcément.

« Dans le Code de la Santé Publique, il existe trois professions médicales : les médecins, les dentistes avec 6 années d’études et les sages-femmes qui font autant d’heures d’études que les dentistes.. Ces trois professions ont donc le droit de prescrire, de faire des diagnostiques etc…. Dans la fonction publique hospitalière, il y a les médicaux et les non-médicaux. Hors, nous sommes dans la catégorie des non-médicaux. Nous demandons juste à revenir dans notre famille comme le stipule la définition même de notre profession. Idem pour les sages-femmes qui exercent en privé, elles sont déclarées comme agents de maîtrise alors qu’elles devraient être déclarées comme cadres. Vouloir être praticien hospitalier, ce n‘est pas vouloir devenir médecin : c’est juste un statut administratif comme les pharmaciens, d’ailleurs…  »*

Depuis 2002, il faut même avoir validé une année de médecine sur les bancs des mêmes amphis de fac que les futurs médecins  pour intégrer une école de sages-femmes. Elles sont donc comme les autres étudiants en médecine soumises au numerus clausus pour enchaîner ensuite quatre ans en école hospitalière. Soit cinq années d’études, reconnues au final bac+3, avec la fiche de paie qui fait la moue… Egalité quand tu nous tiens.

Le pire c’est qu’aux yeux de la justice une sage-femme peut être jugée responsable comme un médecin. En résumé, les sages-femmes accumulent les  inconvénients sans avoir les avantages.

« Encore aujourd’hui, des sages-femmes vont tous les jours au tribunal. Dernièrement, une sage-femme a été condamnée à hauteur de 30%, le médecin à 50%  alors qu’elle ne faisait qu’appliquer un protocole de l’hôpital mais qui était obsolète+d’1fos. Les juristes reconnaissent clairement notre responsabilité médicale, les assureurs aussi sauf l’Etat, c’est juste aberrant. A un moment donné, il faut que tout le monde se mette d’accord. Sinon, on garde notre statut paramédical et chaque sage-femme appelle son médecin pour tout acte à faire … Je pense que les médecins ne seront pas d’accord. »

*

Capture

« Aujourd’hui se joue la santé des femmes de demain… »

D’autant plus que ce nouveau statut de PH ouvrirait la possibilité d’un meilleur accès à la formation professionnelle, à l’enseignement et à la recherche en maïeutique, quasi-inexistante en France à l’instar de nos pays voisins, sans devoir comme actuellement choisir nécessairement entre ces trois voies. « Nous souhaitons créer une filière maïeutique, science de l’accouchement avec des enseignants sages-femmes et reconnues comme tel, ce qui n’est pas le cas encore actuellement ». Cela revient à intégrer les écoles de sages-femmes à l’université sous forme de composante autonome, comme la Loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) du 21 juillet 2009 le permet +d’1fos. Et pourtant, bientôt 4 ans et seule l’Université de Marseille (Aix-Marseille II) a franchi le cap  en intégrant l’Ecole Universitaire de Maïeutique Marseille Méditerranée… « Le statut des étudiants sages-femmes est moins bien que le statut des étudiants en médecine et en règle générale moins bien que le statut des étudiants à l’université. Par exemple, certains étudiants sages-femmes, ici à Rennes, n’ont même pas accès au CROUS ».

Toutes les revendications peuvent sans doute paraître énormes et expliquent sans doute parfois l’incompréhension face à cette masse d’informations mais elles sont liées entre elles. Dur de n’en choisir qu’une.

« Si les étudiants sont formés par les sages-femmes qui ont accès à la recherche, on développe ainsi le côté médical et forcément il nous faut un statut dans les structures adaptées d’où le statut de PH. La priorité serait malgré tout d’être inscrite dans la stratégie nationale de santé. »

Malgré leurs arguments, les sages-femmes en lutte se trouvent confrontées à une « sorte de mur », selon elles, de la part de leur ministre de tutelle, Marisol Touraine. Sans réelle avancée, malgré les propositions du 04 mars qu’elles estiment largement insuffisantes, pour rester polies, propositions qui ont pourtant eu un fort écho dans les médias donnant l’illusion de répondre en tout point aux revendications. Echo d’autant plus fort que certaines centrales syndicales (CGT, CFDT, FO, Sud, et Unsa et UNSSF) ont salué ces réformes+d’1fos soucieuses de voir les sages-femmes rester dans la Fonction Publique.

 « Concernant les avancées de Touraine si on reprend le statut, elle nous laisse encore avec les non-médicaux ; sur l’autonomie, nous ne l’avons toujours pas. Marisol Touraine a insisté également sur la représentation des sages-femmes en CME alors que nous sommes déjà en CME, ça ne change rien. L’après-midi même, nous avions fait une opération escargot à Rennes, les gens ont bien vu que nous n’étions pas contentes…

« Je pense que le gouvernement n’a pas l’habitude de dialoguer avec des syndicats professionnels. Ils ont sans doute l’impression que l’on ne cédera sur rien, et ils n’ont peut-être pas tort. Nous avons pourtant accepté des groupes de travail, mais on s’est vite aperçu que chacun exprimait son opinion et qu’au final le gouvernement restait campé sur ses positions. Quand nous avons pu rencontrer Madame Touraine et lui poser des questions sur l’autonomie que nous n’avons toujours pas, elle n’a pas su nous répondre… »*

Marisol Touraine a aussi promis une campagne de communication+d’1fos à destination du public et des professionnels de santé, mais sans réelle mesure incitative, difficile de croire que cela sera suffisant. Vous les mangez vous, les 5 fruits et légumes par jour depuis que les spots publicitaires sont apparus…sérieusement ?

Depuis, le dialogue semble véritablement fermé. Dernier espoir au moment du remaniement mais malheureusement, mauvaise pioche, Marisol Touraine reste chargée des Affaires sociales et…de la Santé! Pour l’anecdote, le domaine de la Santé avait disparu de tout intitulé ministériel lors de la première annonce du nouveau gouvernement+d’1fos … comme un oubli ou une faute d’étourderie, sans doute.

« Nous avions fait une pause manifs pendant les municipales et nous attendions avec impatience le remaniement. On s’attendait à ce que des secrétaires d’Etat comme Monsieur JM. Le Guen qui soutenait notre cause et était proche du Président soit nommé…Quand nous avons appris que Marisol Touraine gardait la santé, ce fût la douche froide et le désespoir. »

Le désespoir et pour cause ! Le  gouvernement semble jouer la montre quand il ne lâche pas les CRS comme en décembre 2013+d’1fos, face au danger (sic) que représentaient des milliers de jeunes femmes dans la rue ayant comme seules armes, leurs blouses, leurs amours du métier et leurs revendications. A moins qu’inscrire un slogan sur un carton soit dorénavant considéré comme une arme de catégorie D… Bref, le gouvernement espère l’essoufflement de ce mouvement sans précèdent. 7 mois de grèves, d’actions, ça use…forcément, mêmes les plus téméraires et combatives surtout quand, en parallèle, on doit exercer son travail avec toujours autant de dévouement et d’application. Alors comment comprendre cet enlisement et comment comprendre cette cruelle absence de la plupart des grands médias sur le sujet ?

Est-ce dû au fait que la profession soit ultra féminine et ne touche qu’une partie de la population ?

Est-ce dû au fait qu’une sage-femme est avant tout celle qui permet aux femmes de s’épanouir dans leur santé physique et leur sexualité favorisant ainsi leur liberté de disposer de leur corps et, par conséquence, les aide à leur émancipation ? Peut être que sous couvert de jolis discours d’égalité, certains ne sont pas tout à fait prêts à l’accepter…

Est-ce dû au fait que certains lobbys fassent pression dans les hautes sphères du pouvoir pour que certains acquis ne soient pas remis en cause et que rien ne bouge ?

Beaucoup de questions, peu de réponses. Si tout allait si bien, comment expliquer alors les nombreux problèmes et difficultés rencontrés dans le parcours de santé d’une femme décrits en tout début d’article ? CQFD.

Prochaine étape, la journée de la sage-femme (et oui, il en existe une aussi!), le 05 mai avec une nouvelle et grande manifestation nationale. Des décisions sur la poursuite du mouvement seront certainement prises à ce moment là… A suivre donc.

***Un grand merci à Isabelle, Marion pour leur confiance, Lenaïg pour ses précisions, Liz, Anne, Véro et à celles qui se reconnaîtront…

***

plusd1fo

► La France compte 23 000 sages- femmes inscrites au tableau de l’Ordre dont 4000 libérales pour 822 000 naissances et 1,5 millions de grossesses pour l’année 2012.

► Le 05 mai 2014, Journée mondiale de la Sage-femme. Le COLLECTIF des sages-femmes appelle à un rassemblement national à Paris.

► Sages-femmes au bord de la crise de nerfs // ► La colère des sages-femmes, en France comme en Europe

► Suède: le suivi de grossesse par les sages-femmes fait ses preuves // En Suède, on a une sage-femme pour une mère

► Les sages-femmes : cahier de doléances // Réécouter podcast de Caroline Raquin sur France Inter 

Source IMAGES ONSSF

13 commentaires sur “Femme, sois sage et tais-toi !

  1. léna

    merci pour ce bel article! si tout le monde (et surtout le gouvernement!) pouvait comprendre les enjeux aussi bien que vous!!!
    et juste une dernière remarque: ds le titre, c’est « soiS sage… »
    Lénaïg

  2. Cathy N.

    Merci pour cet article qui résume bien le fond du problème
    Courage et combattons encore et toujours ce 5 mai
    Pour que notre métier ne continue Pas à être piétiné par ce gouvernement et qu’il ait un avenir .

  3. Politistution

    corrigé pour le titre, merci.

  4. Anne-F

    Merci…

  5. isa M

    Merci d’avoir porter autant d’attention à la santé des femmes et à l’avenir de la profession de sages-femmes! 😉

  6. Nenufard

    La faute d’orthographe apparait toujours dans le lien… et sur Facebook, ça claque comme un article bidon ce titre !
    Dommage, parce qu’il est d’une belle qualité journalistique, trop rare sur ce sujet !

  7. politistution

    oui, le lien du titre est « sauvegardé » apparemment…impossible de corriger cela, dommage, on fera gaffe la prochaine fois.

  8. politistution

    @Nenufard : c’est corrigé à présent …vous pouvez partager …

  9. juan

    Bravo, édifiant. Donc encore bravo.

  10. Fix

    à la première naissance, il y avait un médecin.
    Les trois autres se sont très bien passées (mieux), accompagnées par des sages-femmes.

  11. Karine

    J’ai mis au monde deux enfants avec l’aide de sages-femmes compétentes, à l’écoute, avec qui je me suis sentie totalement en confiance, et qui n’ont jamais pris mes questions « de haut » (comme c’est souvent le cas avec les gyneco…) tout en y répondant avec clarté et professionnalisme. Je comprends votre colère face aux injustices flagrantes qui vous sont faites ! Bon courage à toutes et tous.

  12. Vanessa

    waouh! Enfin un journaliste qui a compris… Merci, j’en ai les larmes aux yeux…

  13. Politistution

    @vanessa : merci mais pas de journaliste ici pour l’article, qu’un simple rédacteur bénévole au sein d’alter1fo 😉

Laisser un commentaire

* Champs obligatoires