When I say London you sayyyy…. « LONDON »
Cet appel de Foreign Beggars résume parfaitement la soirée Excuse my French qui vient d’avoir lieu à l’ubu. La capitale UK nous a donné une belle leçon de performance…
Résumé du concert & preuve vidéo à l’appui dans cet article…
Les prestations de Foreign Beggars aux Transmusicales et aux Vielles Charrues nous avaient vraiment bluffé. Leur rap subtil et puissant nous a donné envie de venir les voir dans un cadre plus intimiste, à l’ubu.
Et on a bien fait d’y aller ! Ces musiciens sont partout chez eux. En arrivant sur scène, les mecs dégagent quelque chose de sympa, chaleureux. Ils ont tous un sourire mesquin en coin de bouche voulant peut être dire « On va vous bluffer, mais attendez un peu« …
Les quelques petits dérapages de l’échauffement sont passés comme une lettre à la poste. Petit à petit, le groupe affirme son aisance sur scène à faire pâlir les plus grands. La proximité avec le public est chaleureuse, conviviale. En bref, on a envie de devenir leurs potes et d’aller manger un bon kebab dans les quartiers cosmopolites de Londres. Le show monte en intensité, les échanges avec le Dj sont de plus en plus présents et ils n’hésitent pas à affirmer leur London Touch en rappant sur de la grosse Drum’n Bass qui a littéralement secoué la salle. Mc Orifice Vulgatron n’a pas hésité à faire un slam de toute beauté pour enfoncer le clou.
Sans avoir le temps de reprendre son souffle, Nathan Flutebox Lee est arrivé pour une courte prestation mais vraiment originale. Il faisait de la flûte traversière combinée de beatbox. Un pack 2 en 1 vraiment efficace ! Prenant.
Beardyman ( attention, il a bien mentionné que « Beardyman » signifie « Homme barbu » et pas « Homme oiseau » ) a ensuite littéralement époustouflé tout le monde avec son show beatbox.
Il ne payait pas de mine en arrivant : tshirt pourri, coiffure des plus basiques… Mais quand il commence à envoyer, ça envoie ! Ses sons sortent tout droit des catacombes, font trembler l’ubu par rafales d’infrabasses, mais il arrive toujours à caser un p’tit son subtil et rigolo. Car c’est bien l’humour qui valorise son concert. En plus d’être un beatboxer hors pair, il est drôle ! Les reprises de grands tubes font fureur ( Don’t worry, be happy ; Bang bang…). Et pour clore la soirée en beauté, il s’est armé du Dj JFB pour envoyer de la grosse drum’n bass qu’il accompagnait munit de machines improbables.
Avec toute l’énergie qui nous a été transmise pendant la soirée, on a qu’un truc à dire…
Vidéo du concert, pour se donner un aperçu, et garder un bon souvenir 🙂 :